100 jours de droite au Capitole : la cacophonie

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Drôle d’ambiance au Capitole.
Depuis 100 jours une nouvelle majorité y est installée.
Ce qui frappe au premier abord c’est l’impression de cacophonie et d’amateurisme qui se dégage de cette nouvelle équipe. Bien entendu on pardonnera aux nouveaux élus leur inexpérience et un enthousiasme toujours propice aux bévues du débutant.
Mais au-delà, je pense que le mal est plus profond et qu’il est même inquiétant pour notre ville.

D’abord qui pilote ? Le nouveau maire UMP de Toulouse a choisi la posture du sage, celui dont l’expérience lui permet un silence bien utile pour ne pas avoir à répondre aux questions dérangeantes. La nature ayant horreur du vide c’est l’adjoint aux finances qui est devenu vice-roi. Sur toutes les questions c’est lui qui répond. Incontestablement, c’est aujourd’hui lui qui fixe la ligne politique du Capitole : celle d’une ville frileuse et repliée au nom d’une orthodoxie financière idéologique et d’un supposé « trou » qu’il a bien du mal a prouver.

Ensuite, qui parle ? Pas un jour sans que la presse ne se fasse l’annonce d’une mesure, d’une décision prise dans la pénombre d’un bureau ou dans l’imagination d’un élu. Oubliées les nécessaires concertations, négligé le débat dans les assemblées municipales ou communautaires … au point que Claude Raynal, président du groupe socialiste de la Communauté Urbaine a du rappeler au maire UMP de Toulouse, les règles essentielles du fonctionnement démocratique. Courageux, le maire UMP de Toulouse, lui a donné raison et a tancé ses élus devant un conseil communautaire stupéfait devant si peu de solidarité !

Enfin qui décide ? La fermeture/réouverture de la piscine d’Ancely, la préparation cacophonique du 14 juillet, l’épisode anecdotique mais révélateur de la retransmission du match France/Allemagne … sont autant de témoignages d’une prise de décision difficile et contradictoire.

Conclusion, 100 jours d’une préoccupante cacophonie.