A Toulouse, comme ailleurs, il faut construire une gauche réconciliée

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A Toulouse la gauche est de gauche. C’est une confirmation et une bonne nouvelle. En choisissant très largement Benoit Hamon, la gauche toulousaine a montré une direction : à gauche. Elle a aussi proposé une méthode : l’unité … pour 2017 mais aussi pour la suite … .
Le résultat de l’élection présidentielle est conditionné – on le sait – à l’unité de la gauche. Unie la gauche peut déjouer les pronostics, proposer un projet rassembleur et susciter l’adhésion majoritaire. Désunie, elle ne sera pas présente au second tour.
Cette unité se construit nationalement. Elle se construit également localement.
Les discussions entre candidats sont essentielles mais elles ne suffiront pas. C’est aux électeurs de gauche de montrer la direction, d’exiger un résultat d’unité.
En tournant la page d’un socialisme trop libéral, les électeurs de dimanche ont choisi une direction. Elle reste bien entendu à préciser, à construire. Le vote en faveur de Benoit Hamon ne vaut pas accord sur l’ensemble de sa ligne politique mais elle valide un choix et affirme une volonté : celui d’une gauche de gauche, sociale et écologique.
A Toulouse, comme ailleurs, c’est cette gauche réconciliée qu’il faut défendre, construire, animer, pour aujourd’hui comme pour demain.