Pollution : et si on agissait ?

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Une nouvelle fois l’indice de la qualité de l’air toulousain est aujourd’hui médiocre à très médiocre.
Alors si on s’occupait aux vrais problèmes ?

Arrêtons de tourner autour du sujet : la lutte contre la pollution de l’air et la réduction du trafic routier sont indissociables.
Prétendre le contraire, refuser d’agir, c’est se rendre complice du grave problème de santé publique qui est en train de naître et qui va, si nous ne faisons rien, continuer à se développer.
En clair, il faut moins de voitures. Mais comme nous devons continuer à nous déplacer, des solutions alternatives efficaces doivent pouvoir remplacer l’automobile.
Ces solutions sont connues : marché, vélo, transports en commun, auto-partage, … il y a urgence.

A plusieurs reprises en conseil municipal, j’ai entendu plusieurs de mes collègues minorer le problème : « le vent d’autan va balayer tous ça » ; « les progrès des moteurs automobiles iront plus vite que les politiques publiques » … .
Ils doivent ignorer, qu’ aujourd’hui, les municipalités ont l’impératif de construire une transition vers une mobilité durable.
Pour la droite toulousaine, la solution serait une nouvelle ligne de métro qui captera l’essentiel des investissements disponibles au détriment des modes de transports alternatifs à la voiture. L’urgence est-elle celle d’un nouveau mode de transport enterré ? Sans en remettre en cause le principe, on peut s’interroger sur l’opportunité calendaire d’une telle décision…
N’y a t-il pas urgence à proposer un véritable réseau d’agglomération, alternative efficace à la voiture ?

Toulouse et sa métropole ont présenté début juillet une série de mesures destinées à améliorer la qualité de l’air.
Un premier pas, une légère prise de conscience mais insuffisante au moment où Atmo Occitanie annonce qu’entre 6200 et 12 600 personnes ont été exposées au dioxyde d’azote dans notre agglomération.
Lors du dernier conseil communautaire, la droite toulousaine a répondu à mes remarques en argumentant : « c’est pire ailleurs » Triste aveu … celui d’une action choisie a minima, pour dire « on s’en occupe » sans avoir de réelle volonté d’agir efficacement.