Mais quelle mouche a donc piqué le maire de Toulouse ?

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Mais quelle mouche a donc piqué le maire de Toulouse ?
Le communiqué de presse qu’il vient de faire paraître suite à l’inadmissible incendie volontaire de l’école Didier Daurat est proprement hallucinant.

En fait aucun insecte de la famille des diptères n’est responsable de son état. Le patient présente une pathologie finalement assez banale chez les responsables politiques de droite : le populisme.
Il y ajoute une touche plus personnelle : le ridicule.
Rien n’excuse les auteurs de cet acte et comme le maire de Toulouse, je souhaite que la police et la justice fassent leur travail avec rapidité et fermeté.
Pour le reste …on aurait attendu du premier magistrat de la 4ème ville de France plus de profondeur dans le propos …
Jugez plutôt, il suffit de lire… Affligeant !
# Mercredi 11 novembre 2015     
Feux de poubelle : déclaration de Jean-Luc Moudenc

En moins de 3 semaines, 2 bâtiments publics accueillant des enfants ont fait l’objet d’incendies criminels.

Grace au professionnalisme et à la réactivité des pompiers, de la police nationale et des services de la Ville, le pire a été évité à chaque fois. Qu’ils en soient félicités.

S’attaquer à des équipements utiles nécessaires pour l’éducation et la petite enfance n’est pas tolérable. C’est un geste inadmissible et criminel. J’appelle la Justice à punir les auteurs, dès qu’ils seront retrouvés, avec une sévérité totale.

Pour ces raisons, je vais saisir le Procureur de la République en tant que partie lésée par l’incendie de l’école Didier Daurat.

Quant à ceux qui cherchent des coupables politiques, sans doute pour faire oublier les vrais délinquants, ils s’enferment dans un combat militant qui est totalement déplacé et hors sujet, en fermant les yeux sur la racine du mal : le haut niveau de délinquance qui règne depuis plusieurs années dans notre ville, contre lequel nous luttons sans relâche avec des moyens sans précédent.

Le vandalisme d’écoles se produit trop souvent à Toulouse depuis des années. Ainsi, ce sont donc les petits gangsters qu’il faut combattre. Et cela passe non seulement par notre action volontariste et celle de l’État, mais aussi par la responsabilisation de leurs familles.

Comme le dit, avec une justesse d’analyse épatante pour son âge, le jeune Ahmed, élève en CM2, dans le quotidien régional de ce jour : « C’est la faute des parents qui laissent leurs fils traîner dehors. » Qui peut encore douter que la vérité sort de la bouche des enfants et chercher des responsabilités ailleurs ?

Jean-Luc Moudenc
Maire de Toulouse
Président de Toulouse Métropole