Non aux augmentations pour les transports en commun

augmentation

L’argument est toujours le même. : « Ce n’est qu’une légère augmentation, ce ne sont que quelques euros, l’usager ne sentira pas la différence … »
Au final, mis bout à bout les prélèvements décidés par la droite toulousaine s’abattent sur les toulousains avec force : un peu d’augmentation de cantine, un soupçon de CLAE, une pincée d’activités culturelles et sportives, un zeste de hausse de tarifs … sans oublier une très large rasade d’augmentation d’impôts … conclusion une recette indigeste pour les toulousaines et les toulousains.
Depuis deux ans la politique de Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse 2014 – 2020, se résume en une phrase : « toujours plus de prélèvements dans la poche des toulousains, toujours moins d’actions et de service public ».
« cette fois, ce sont les transports en commun qui serviront de prétexte pour ponctionner les toulousains. »
Mais pour parachever son plat, le locataire du Capitole – pour 43 mois encore – avait besoin d’un ingrédient supplémentaire : cette fois, ce sont les transports en commun qui serviront de prétexte pour ponctionner les toulousains.
Pour les jeunes, le tarif préférentiel – le moins cher de France – sera revu à la hausse. Pour les seniors, la mesure emblématique de Pierre Baudis de gratuité est simplement supprimée.
« des augmentations contre l’injustice. Décidément Toulouse est bien la capitale de l’innovation ! »
Appelé à la barre pour témoigner en faveur du maire actuel de Toulouse, l’argument justice sociale. Il ne manque pas de sel : des augmentations contre l’injustice. Décidement Toulouse est bien la capitale de l’innovation !
Aujourd’hui tout doit être fait pour favoriser l’utilisation des transports en commun. C’est un enjeu de société, d’attractivité et de santé publique. On a jamais vu une augmentation devenir une mesure incitative.
De plus ces évolutions tarifaires iront approfondir les difficultés d’une jeunesse étudiante trop souvent précarisée et ne favoriseront pas son autonomie. En ce qui concerne les seniors, dans un temps de crise économique et sociale persitante, c’est également une entrave à l’aide financière que de nombreux retraités apportent à leurs enfants ou petits-enfants.
En clair, une mesure anti-sociale et anti-transports.