Piscine d’Ancely : le service public c’est la proximité

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Hier, en fin d’après-midi, l’inauguration des jardins partagés d’Ancely a été folklorique. Alors que le sujet du jour imposait jardinage, produits bio et bouture, c’est piscine et bonnet de bain qui se sont imposés à Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse jusqu’en 2020.
On connait le sujet : s’abritant derrière une argumentation exclusivement financière, la droite toulousaine a décidé de fermer la piscine d’Ancely s’attirant les foudres justifiées de la population et des riverains.
Avec ses allures gallo-romaines, la piscine d’Annecy est un bassin de proximité, implantée au coeur d’un quartier populaire, qui depuis quelques années provoque de multiples questions. C’est aussi un des sites les plus sympathiques et les plus conviviaux. C’est vrai, cette piscine a souffert du temps et de l’usure. Pourtant, plutôt que d’engager des travaux salvateurs, la mairie de Toulouse préfère faire disparaître le malade.
Grave erreur. Dès 2010, alors que j’occupais les fonctions d’adjoint au maire en charge des sports, les services techniques de la ville m’avait proposé la fermeture de cette piscine. Je l’avais refusé en accord avec Pierre Cohen et Pierre Lacaze, élu du quartier, cette piscine a, avant tout, un rôle de service public indispensable.
Aujourd’hui l’argumentation reste la même. Le service public, le service au public c’est la proximité. Ce bassin a un avenir pour peu que l’on prenne en considération le quartier, ses habitants et leur vie quotidienne.
Il y a quelques jours, Romain Cujives a demandé, au nom du groupe socialiste, le maintien de cet équipement. Je ne peux qu’approuver cette position que j’ai confirmé aux habitants du quartier, aux grands comme aux petits baigneurs. Samedi dernier, lors de l’inauguration – volontairement ratée par ailleurs – de la place Saint-Pierre, Jean-Luc Moudenc a déclaré vouloir créer des lieux de fraîcheur et de convivialité. Il est donc temps de passer aux travaux pratiques.