Place Saint-Pierre, une inauguration ratée : dommage

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L’inauguration de la Place Saint-Pierre rénovée qui a eu lieu en fin d’après-midi aurait pu être un grand moment de fête et de convivialité. Mais la mairie de Toulouse avait choisi le service minimum : un ruban tricolore à découper et les traditionnels discours protocolaires. Si j’oubliais, deux saltimbanques enfermés dans une grande bulle plastique qu’ils faisaient rouler : voilà pour la caution cultuelle, d’ailleurs vu à maintes reprises.
Les toulousains n’avaient pas été conviés. Ils ne sont d’ailleurs pas venus préférant la ballade sur les bords de Garonne ou dans les rues du centre-ville … on les comprend.
J’ai souvenir , il y a quelques semaines d’une autre inauguration, beaucoup moins symbolique et moins importante, celle de la nouvelle illumination de la Cathédrale Saint Etienne. Là, les petits plats avaient été mis dans les grands : invitations personnalisées aux riverains, spectacle associé … la place Saint Pierre n’a pas eu droit à de tels honneurs … ni a de tels moyens.
Une fois de plus, comme pour le Quai des Savoirs,  Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse jusqu’en 2020, et son adjointe Julie Escudier ont réécrit l’histoire.. La Place Saint-Pierre c’est eux, renvoyant Pierre Cohen et la gauche toulousaine, au simple choix de Joan Busquets.
Merci à Nadia Pellefigue, vice-présidente du Conseil Régional, d’avoir dans son discours, au nom de Carole Delga, rétablie une vérité que nous connaissons tous.
Certes cela est dérisoire et j’ai toujours trouvé ses attitudes politiciennes pitoyables.
Dommage pour la place Saint-Pierre, cette inauguration aurait pu être l’occasion d’une grande fête populaire, à la hauteur de l’ambition que Toulouse affiche en renouant avec son fleuve. Mais depuis la triste affaire de la « fête de la musique », nous le savons, pour la droite toulousaine, la fête … c’est sur accréditation.