Quand la droite toulousaine prouve que sa hausse d’impôts n’était pas justifiée

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Une bulle se dégonfle. Une belle et grosse bulle.
« Avec 29 millions d’euros, l’épargne de la ville de Toulouse se situe en 2014 à un niveau satisfaisant ».
Savez-vous qui a fait cette déclaration en conseil municipal en début d’après-midi ?
Sacha Briand, adjoint aux finances, celui-là même qui justifiait il y a encore quelques jours une augmentation d’impôts de 15 % devant la situation catastrophique et abyssale des finances communales.
Et voilà l’adjoint aux finances partir dans des explications acrobatiques expliquant que cette bonne preuve de santé des finances de la Ville de Toulouse est le résultat des efforts effectués depuis qu’il est en responsabilité c’est à dire sur une période de 8 mois en 2014. Bref il est certainement un génie méconnu.
La réalité est tout autre. Toulouse n’est pas au bord de la faillite. Et ne l’a jamais été si ce n’est dans l’esprit du maire de Toulouse.
Au contraire, lors de sa prise en responsabilité en 2008, la gauche toulousaine a trouvé une situation compliquée avec des transports toulousaines (TISSEO) au bord de la faillite, avec une dette de 1,3 milliards d’euros et un déficit de 32 millions d’euros qu’il a fallu assumer.
Aujourd’hui non seulement le trio Ville de Toulouse – Métropole et Tisséo dispose d’une épargne équivalente à celle qui existait en 2008, mais la ville a pu investir 60 millions pour la rénovation et la création d’écoles, 32 millions pour les crèches avec l’ouverture de 1200 places, 16 millions par an pour le développement des mobilités et des transports, … .
Il est aujourd’hui évident que les toulousains ont été trompés.
Une augmentation inutile, pour reconstituer une épargne que l’on ne dépensera pas si ce n’est pour soupoudrer électoralement la ville à l’approche des prochaines élections municipales.