Retropédalage au Capitole

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Le nouveau maire UMP de Toulouse vient de changer d’avis et de confirmer le projet de « La Machine » imaginé et porté par Pierre Cohen.
Que de temps perdu en gesticulations politiques, en récupérations politiciennes.
Que de discours inutiles, de procès d’intentions pour finalement poursuivre un projet qui, à coup sur, fera la fierté de notre métropole dans quelques années et sera un de nos fleurons culturels et touristiques.
A ce niveau le rétropédalage est un art. Comme une marque de fabrique.
Mais pour une fois n’allons pas nous plaindre du manque de constance de la droite toulousaine.
Ci-dessous le communiqué de presse des élus socialistes toulousains, suite à l’annonce du maire UMP de Toulouse.

« Chassé dans les années 80 par la droite locale, François Delarozière, installé depuis à Nantes avec la compagnie « Royal de Luxe », devenu un artiste internationalement reconnu, a engagé en 2012, sous l’impulsion de notre équipe municipale le projet du Minotaure avec la compagnie « La Machine ».

Réalisation culturelle ambitieuse, participant au rayonnement international de notre Métropole, ce projet comporte la conception d’une oeuvre mécanique monumentale intégrée à un spectacle de rue et la réalisation d’une halle d’exposition qui permettra d’héberger et d’exposer à Montaudran près de 200 oeuvres conçues et réalisées par « La Machine ».
Avec le projet « Mémoire de l’Aérospostale » très largement engagé, nous mettions en oeuvre l’histoire de l’aéronautique de Toulouse et l’avenir à travers l’innovation culturelle.
Par ailleurs, en renouant avec l’histoire du théâtre de rue inscrite dans la mémoire de notre ville, notre objectif était de faire revenir au sein de Toulouse Métropole un art populaire que la droite avait banni.

Jean-Luc Moudenc, alors conseiller municipal d’opposition, critiquait ce choix et son coût remettant même en cause le professionnalisme de la compagnie et nous accusant de copinage. Au lendemain de son élection, chantre des économies à tout prix, il promettait de mettre fin à ce projet culturel.
Aujourd’hui, Jean-Luc Moudenc, en panne d’idées et d’ambition, approuve l’ensemble des propositions de François Delarozière telles que nous les avions validées. Nous nous réjouissons que dans un futur proche les Toulousains puissent bénéficier de l’univers magique et porteur d’émotions de la Machine. Nous sommes ravis que notre Métropole récolte les fruits d’un investissement à sa dimension et contribue à forger une identité culturelle forte au coeur du projet urbain emblématique de Toulouse Montaudran Aérospace. »