Mais qu’ a voulu bien dire le maire de Toulouse dans sa tribune parue dans le Point le 19 novembre dernier ?
Le moins qu’on puisse se dire, c’est que le propos est obscur. Tentative de décryptage…
Je dois l’avouer, j’ai dû me résoudre à lire trois fois la tribune de Jean-Luc Moudenc parue dans Le Point, « La France a besoin des villes, de toutes les villes », afin de tenter d’en saisir le sens.
Malgré ces tierces tentatives, je vous dois cette vérité : je n’ai toujours pas bien compris ce que veut nous dire le maire de Toulouse !
Peut-être que mon niveau de réflexion est seul en cause ?
Pourtant je constate, qu’autour de moi, nombreux sont ceux et celles que ses lignes confuses laissent perplexes…
Bien que président de Toulouse Métropole, Jean-Luc Moudenc se livre à une critique surprenante de la métropolisation, dont le rôle fut à la fois « naïf et contre-productif ».
Responsables de ce qu’il appelle une « chimère » : les maires des communes périphériques et rurales, les élus régionaux… bref, tous les élus locaux… sauf lui.
Personne, bien sûr, ne remet en cause un aménagement du territoire équilibré et l’essor des villes moyennes afin de permettre au plus grand nombre d’y vivre et d’y travailler. C’est d’ailleurs la gauche qui, après avoir créé la Métropole, avait engagé en 2012 le «dialogue métropolitain» avec les villes à 1 heure de Toulouse.
Pour autant, en lisant la tribune du maire de Toulouse, on peut légitimement se poser la question du soutien qui sera apporté, dans un avenir proche, aux communes péri-urbaines, du devenir du projet de RER dont on comprend, en creux, qu’il ne veut pas, et de l’abandon, à l’échelle métropolitaine, d’une politique audacieuse en faveur de l’environnement et de la solidarité.
En fait, cette tribune est un renoncement.
Derrière le manque de clarté, face aux incohérences entre discours et actions, il faut se rendre à l’évidence : Jean-Luc Moudenc a baissé les bras.
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