125 femmes et hommes, salariés de la compagnie aérienne EasyJet, ont appris ce mardi 10 septembre la fermeture de la base du transporteur britannique à l’aéroport Toulouse-Blagnac d’ici mars 2025.
Comme l’indique la compagnie, la « fermeture de la base de Toulouse est due à une combinaison de facteurs, dont une reprise plus lente post-Covid et la pression inflationniste » qui affecte « la capacité d’easyJet à investir davantage en France ». Se rapprochant progressivement de l’équilibre sur le site de Toulouse, l’entreprise a préféré lancer un plan de réorganisation, impactant de fait 125 salariés.
C’est une décision regrettable que prend la compagnie EasyJet en fermant cette base ainsi que plusieurs lignes et en retirant ses deux avions du site toulousain. Au premier plan, ce sont ces 125 femmes et hommes travaillant sur le site toulousain, mis en difficulté maintenant avec un changement contraint de carrière, ou pire une perte d’emploi. Avec mes collègues du groupe MSED (socialiste) de la métropole, nous leur apportons soutien et solidarité dans ce moment compliqué. Dès lors, nous demandons à la direction de revenir sur cette décision brutale et de mettre tout en œuvre pour maintenir les emplois à l’aéroport Toulouse-Blagnac.
D’autre part, cette annonce est aussi regrettable pour l’attractivité de l’Aéroport Toulouse-Blagnac et pour notre Métropole.
Nous restons pleinement mobilisés pour continuer à nous engager en faveur du respect des salariés et à porter des politiques de maintien de l’emploi et de développement économique au service de notre territoire.