C’est à l’initiative du Parti Communiste et de la Gauche Unitaire que plusieurs responsables de la gauche toulousaine, de nombreux militants se sont réunis, hier soir, Salle San Subra, pour débattre de la situation politique et de l’avenir de la gauche.
Quelques mois après la défaite des municipales retrouver dans une même salle, des communistes (Monique Durrieu, Martine Croquette, Charles Marziani, Pierre Lacaze) , des écologistes (Véronique Vinet, Regis Godec, Antoine Maurice), des militants du Front de Gauche (Christian Piquet, Frédéric Borras) des membres du MRC (Olga Gonzalez Tricheux, Thierry Cotelle), des socialistes (Sébastien Vincini, Claude Touchefeu, Nicolas Tissot et moi-même) montre que la gauche souhaite se parler et retrouver un chemin collectif.
« La gauche n’est pas morte » a lancé Pierre Lacaze avant de faire une analyse sans concession de la politique gouvernementale : « l’austérité n’est pas la solution, mais le problème » a-t-il notamment développé.
Je ne partage pas l’ensemble des points de vue exprimés au cours de cette soirée. Parfois justifiés mais parfois aussi très caricaturaux, souvent excessifs les jugements négatifs entendus sur la politique gouvernementale étaient nombreux.
Au nom des socialistes, Sébastien Vincini a fait parler la nuance et rappelé les grandes réformes entreprises depuis 2012 notamment en matière d’éducation. Bien sur il n’a pas nié que des débats traversent aussi les militants socialistes. Beaucoup ne sont « ni frondeurs, ni suiveurs » mais souhaitent une politique plus marquée à gauche ; ils veulent aussi débattre, « partager des contenus et un rassemblement », « faire tomber les cloisons ».
C’était avant tout le sens de ma présence : la gauche toulousaine doit reprendre le chemin d’un travail collectif en respectant les différences mais en recherchant les convergences qui permettent l’unité.
C’est la voie indispensable qu’il faut emprunter. L’oublier a couté cher. Ne pas le comprendre sera fatal.