On sait désormais pourquoi le vote du budget de la ville de Toulouse a été retardé après les élections départementales.
Nous ne doutions pas des raisons électoralistes du maire de Toulouse, mais son cynisme mérite d’être souligné : alors que ses candidats aux élections départementales promettaient la stabilité fiscale au département, il préparait en douce une augmentation des impôts locaux à Toulouse et à la métropole : + 15 % annoncé aujourd’hui.
Oubliées les promesses électorales de stabilité fiscale : Jean-Luc Moudenc y aura gagné un surnom : Pinocchio !
Les toulousains sont trompés : l’argumentation prévisible « c’est la faute aux autres » et « c’est à cause de l’Etat » ne calmera pas leur fureur.
D’autant plus que cette hausse s’accompagne de la suppression de la restauration gratuite dans les cantines scolaires pour les familles défavorisées, d’une hausse des tarifs municipaux et d’une baisse des subventions aux associations.
En clair, ce sont les toulousaines et les toulousains qui paieront le dépit électoral du maire de Toulouse après sa sévère défaite aux élections départementales de dimanche dernier et ses promesses électorales inconsidérées.