Ce matin, j’ai participé à la conférence de presse organisée par le fédération du Parti Socialiste de la Haute-Garonne pour dénoncer l’abandon par Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse jusqu’en 2020, du prolongement de la ligne B du métro jusqu’à Labège.
Ces derniers jours les élus, les collectivités locales, le monde économique, les usagers des transports en commun, les automobilistes, … se sont mobilisés pour dénoncer cette décision incompréhensible.
Le Parti Socialiste, à sa place, avec ses militants, a décidé de participer à cette mobilisation : dans un premier temps 50 000 tracts seront distribués dès ce week-end ; d’autres initiatives suivront.
Sébastien Vincini premier secrétaire fédéral est intervenu sur les raisons de notre mobilisation. Il a particulièrement insisté sur un élément qui, de mon point de vue, n’est pas suffisamment abordé lorsque l’on évoque cette question : il s’agit de la qualité de l’air et de la santé.
Au-delà de la question des bouchons qui persistent et se développent, les conséquences, dans les années à venir, des non-décisions en matière de transports en commun se traduiront par des problémes importants de santé publique.
La situation est déjà préoccupante : rappelons, par exemple, l’étude, baptisée Aphekom et publiée par l’Institut de Veille Sanitaire, en septembre 2012, qui observe l’impact sanitaire de la pollution atmosphérique dans 25 villes européennes, dont Toulouse. Déjà à l’époque, avec des normes qui ont depuis évolué, l’étude prouvait qu’une diminution des particules fines de 14,2 microgrammes par mètre cube à 10 microgrammes par mètre cube, permettrait à chaque toulousain de gagner 3,6 mois d’espérance de vie.
Il est donc urgent d’agir. Jean-Luc Moudenc, lui, préfère attendre … .