Lors de sa conférence de presse de rentrée, Jean-Luc Moudenc a tenu à démontrer que «notre quotidien s’améliore». La réalité est pourtant toute autre puisque depuis trois ans la qualité de vie des toulousains se dégrade peu à peu.
A l’évidence, Jean-Luc Moudenc ne partage pas le même quotidien vécu par de nombreux toulousains. Les difficultés pour trouver un logement, l’augmentation des embouteillages, la dégradation de la qualité de l’air, la perte de pouvoir d’achat, le recul des services sont tout autant des thématiques qui ne feraient pas partie de son monde. Pire, par son action et ses décisions, il amplifie une situation sociale déjà préoccupante.
Les exemples à ce propos ne manquent pas. D’une part la droite municipale a augmenté les impôts locaux de 15%, les tarifs des services publics municipaux de 10 à 20% ainsi que ceux des CLAE et des transports collectifs. D’autre part, elle a mis fin à de nombreuses gratuités, notamment celles pour les séniors dans les transports collectifs et pour les enfants dans les cantines scolaires.
Finalement, le résultat est toujours le même : Jean-Luc Moudenc puise dans la poche des toulousains, et entre la cause des impôts et des tarifs, ce sera plus de 230 millions qui auront été ponctionnés.
L’urgence est pourtant là :
– La pollution de l’air s’intensifie et la qualité de vie se détériore. Les premières victimes sont les catégories sociales les plus populaires.
– 73 000 personnes sont considérées comme pauvres ce qui représente un taux de 18,6 % contre 14,5 % au plan national.
– Les demandes d’hébergement d’urgence sont aujourd’hui supérieures d’un tiers à ce qu’elles représentaient il y a 5 ans.
Durant cette conférence de Presse, le Maire de Toulouse a déclaré qu’il était au rendez-vous de la solidarité de ceux qui ont le moins de moyens pour vivre, alors que depuis trois ans on constate, au contraire, qu’il a décidé d’être le Maire des privilégiés, le Maire de ceux qui vont bien. Ses déclarations n’ont été que mensonges et cynisme !