Le blog-notes de François Briançon

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Grand débat : service minimum pour la mairie de Toulouse

Il suffit d’observer pour constater que le maire de Toulouse a décidé de faire le service minimum pour l’accueil à Toulouse du débat national initié par le Président de la République et le Gouvernement dans un contexte de crise sociale et politique majeure.

Peut-être  redoute-t-il d’apparaître aux yeux des Toulousain.e.s comme co-responsable de cette crise en se positionnant comme organisateur de l’initiative dans notre ville ? Qu’il se rassure, il y a longtemps que les toulousains ont compris que l’Elysée, comme le Capitole ont fait le choix des premiers de cordée, ont décidé de privilégier « ceux qui vont bien » au détriment de ceux « qui vivent mal ».

Vassal zélé, Jean-Luc Moudenc a été le premier président de Métropole à signer avec l’ Etat un contrat financier qui limite drastiquement la capacité d’action de la collectivité au service de nos concitoyens. De même qu’à l’image de la politique menée au plan national, sa majorité a multiplié depuis 2014 des choix budgétaires et fiscaux qui ont fragilisé les moins aisés et fait reculer la solidarité dans notre ville.

Les groupes de gauche au conseil municipal viennent de déclarer dans un communiqué de presse que « ce grand débat ne doit pas être un gadget simplement destiné à faire cesser le mouvement des gilets jaunes sans rien changer. Il doit au contraire jeter les bases d’une refondation sociale, écologique, fiscale et démocratique de notre République. C’est dans cette attente que nous y contribuerons à Toulouse, et avec la conviction que localement comme au plan national, il y a urgence à réorienter les choix politiques et à donner un nouveau souffle à la démocratie. »Le 8 février prochain, un conseil municipal extraordinaire, décidera de mesures de soutien aux commerçants toulousains, fortement impactés.
Je les approuverai mais je souhaite que, dans la même séance, le conseil municipal décide de suspendre et de revenir sur les mesures prises par la majorité municipale au détriment du pouvoir d’achat des toulousains.

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