Finalement elle ouvrira.Un temps annoncée comme fermée cet été, la piscine d’Ancely ouvrira finalement après les protestations des habitants du quartier.
L’histoire mérite d’être racontée, car elle est significative du manque de sérieux et de la cacophonie qui existe actuellement au Capitole, comme sur le dossier de la fête de la Musique, celui du 14 juillet ou de l’aire de grand passage de Montredon.
Comme d’autres bassins toulousains, la piscine d’Ancely mérite des travaux de rénovation. C’est une des conclusions d’un audit global sur l’état sanitaire des bassins toulousains effectué il y a deux ans. L’audit préconise même d étudier la pertinence de son maintien dans un schéma d’ensemble de réhabilitation des bassins existants et de construction de nouveaux équipements. Pour autant étudier ne veux pas dire décider et rien ne peux se faire sans une profonde et complète concertation.
De toute évidence la droite toulousaine a une toute autre conception du dialogue.
C’est par une simple annonce, il y a un mois, que la ville de Toulouse annonce la fermeture de la piscine face à « la nécessité de réaliser des travaux urgents de mise en sécurité des équipements et des installations sanitaires de la piscine ».
Colère immédiate des usagers, des habitants, des associations du quartiers. Mobilisation, protestation, pétitions, autant d’évènements qui auraient pu être évités si ce dossier avait été mené avec un peu plus de sérieux.
Il y a 48 heures, la Capitole a finalement annoncé que la piscine pourrait ouvrir dès le 5 juillet prochain « en raison de la canicule qui s’annonce » et sur la foi « d’analyses complémentaires réalisés par les services sanitaires » une manière politiquement correcte de faire machine arrière et de camoufler ce qu’il faut bien appeler un beau ratage.
L’histoire pourrait être anecdotique, pourrait mettre prêter à sourire si elle ne révélait pas un véritable problème de méthode et d’un manque évident de concertation. Inquiétant pour les sports toulousains, qui ne disposent d’ailleurs plus d’un adjoint au maire à plein temps.