Avec mes collègues de la gauche toulousaine – socialistes, radicaux, écologistes et communistes – nous réclamons à Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse jusqu’en 2020, et à sa majorité municipale, un positionnement public sur le versement de dividendes à l’aéroport Toulouse-Blagnac, à l’occasion du prochain conseil municipal.
Rappel des faits ; au mois d’avril 2015, l’Etat a décidé de céder 49,9% du capital de la Société de l’Aéroport de Toulouse Blagnac (SATB)à la société Casil Europe, contrôlée par des investisseurs chinois. Bien que décidée par le gouvernement socialiste, je me suis toujours opposé à cette décision qui prive notre territoire d’un outil stratégique pour son rayonnement, son attractivité et son développement économique
Le 1er juin 2016 s’est tenue l’assemblée générale de la SATB. Elle devait se prononcer sur la proposition de son actionnaire principal, Casil Europe, d’une redistribution exceptionnelle, à hauteur de 17,5 millions d’euros, d’une partie des réserves financières constituées au fil du temps et représentant au total 67 millions d’euros : une somme qui serait mieux utilisée dans des investissements permettant de développer l’aéroport plutôt que de finir en dividendes.
Après une longue discussion, grâce aux collectivités locales, cette proposition a été retirée de l’ordre du jour mais elle sera de nouveau soumise au vote des actionnaires lors d’une assemblée générale extraordinaire le mardi 28 juin.
La détermination des collectivités locales – et au premier lieu celle de Toulouse Métropole – ne doit pas faiblir. Il faut poursuivre notre ferme opposition à cette distribution injustifiée de dividendes et à voter contre la proposition de Casil Europe lors de l’assemblée générale de la société Aéroport Toulouse Blagnac.
C’est le sens du voeu que nous avons déposé et que nous défendrons lors du conseil municipal du 27 juin prochain.
La droite toulousaine doit se positionner clairement et adopter, à nos cotés, cette délibération.