La mobilisation pour l’arrivée de la LGV à Toulouse doit être totale. C’est pourquoi, j’ai signé la pétition lancée par Jean-Luc Moudenc, maire actuel de Toulouse et que je soutiens sans réserves les initiatives prises par Carole Delga, présidente de la Région Occitanie et Georges Méric, président du Conseil départemental de la Haute-Garonne.
Les récentes déclarations de Guillaume Pépy, président de la SNCF, sur le projet de ligne à grande vitesse Bordeaux/Toulouse sont inquiétantes.
Rappelons que suite au rapport Duron du 26 mai 2013 préconisant de « raccorder la 4ème ville de France au réseau ferroviaire à grande vitesse (…) dans les meilleurs délais », le gouvernement avait acté le 23 octobre 2013 une mise en service de la LGV Bordeaux/Toulouse en 2024.
Cette décision faisait suite à une mobilisation sans précédent de tous les partenaires, et en particulier Martin Malvy, ancien président de la Région Midi-Pyrénées, Pierre Izard, ancien président du Conseil général de la Haute-Garonne et Pierre Cohen, ancien maire de Toulouse, en faveur de la LGV. Le Grand projet ferroviaire du sud-ouest (GEPSO) a été déclaré « d’utilité publique et urgent » en juin 2016.
L’engagement pris en 2013 doit aujourd’hui être respecté.
Pour accompagner l’arrivée du TGV en gare Matabiau, le projet Toulouse Euro-sud-ouest (TESO) a été lancé dès 2012 par les élus de la Métropole. Il s’agissait – et il s’agit toujours – d’un projet urbain ambitieux permettant de doter Toulouse d’un quartier de dimension européenne, mixant habitat, commerces, activités tertiaires et services, autour d’une gare transformée en vaste pôle d’échange multimodal.
L’engagement pris en 2013 doit aujourd’hui être respecté.
Il n’est pas concevable que la métropole toulousaine soit au cœur d’une des seules régions d’Europe qui ne soit pas desservie par une ligne à grande vitesse. L’accessibilité est le premier facteur d’attractivité d’une métropole. C’est notre rayonnement international, la vitalité de notre industrie et de notre recherche et donc l’emploi dans la région qui sont en jeu.
Toutes les initiatives visant à soutenir ce projet sont les bienvenues
La mobilisation doit être totale.
Aussi, toutes les initiatives visant à soutenir ce projet sont les bienvenues, qu’il s’agisse de la pétition lancée par la mairie de Toulouse ou du courrier envoyé au Président de la République et aux candidats à la présidentielle par Carole Delga, présidente de la Région Occitanie et Georges Méric, président du Conseil départemental de la Haute-Garonne.
La LGV doit arriver jusqu’à Toulouse. Il en va de l’avenir de notre métropole.