Aujourd’hui c’est la rentrée scolaire.
Pour de nombreuses familles toulousaines dont la situation sociale et financière est difficile, elle aura un goût très amer.
Alors qu’il serait nécessaire que, pour elles, la solidarité fonctionne à plein régime, la municipalité toulousaine a fait le choix d’aggraver leurs difficultés.
Suppression de la gratuité de la cantine, augmentation des tarifs des centres de loisirs, augmentation des tarifs de très nombreux équipements sportifs et culturels, baisse importante des subventions aux associations qui n’auront d’autre choix que de reporter le manque à recevoir sur le prix des adhésions, … Toulouse a malheureusement décidé de tourner le dos à la solidarité et à l’entraide.
Pour certaines familles, et plus particulièrement pour les familles monoparentales, c’est un mois de leurs revenus qui devra être consacré aux augmentations « Moudenc ». Triste.
Mais au-delà du choix politique qui consiste à ne pas donner la priorité aux solidarités se sont les conséquences pour les enfants qui sont les plus préoccupantes. Le maire LR de Toulouse n’ignore pas que sa décision aura une conséquence directe : beaucoup d’enfants ne mangeront plus à la cantine et ne bénéficieront plus d’un repas équilibré.
Même conséquence pour les activités de loisirs car de nombreux élèves ne seront plus inscrits les privant ainsi le moment d’éducatif complémentaire et d’heures de socialisation importantes.
Malheureusement les décisions néfastes de la ville de Toulouse ne s’arrêtent pas là. Il faut aussi rappeler la baisse des dotations aux écoles – c’est-à-dire le de leurs frais de fonctionnement – qui passeront par an et par élève de 75€ à 65 € . Conséquence inévitable une remise en cause de certains projets éducatifs.
Dans ce concert de mauvaises nouvelles, une bonne décision cependant : celle qui consiste à proposer un menu sans viande dans les cantines scolaires. La reprise d’une proposition faite par mes amis écologistes durant les dernières municipales. Une mesure qui a du sens. Malheureusement, le reste de la politique éducative municipale en manque cruellement.