Depuis maintenant presque un mois, la grève paralyse en grande partie le réseau de transports en commun Tisséo. Ce sont des milliers de Toulousains et d’habitants de l’agglomération qui sont mis en difficulté dans leur quotidien. Faute de moyens de locomotion, certains se trouvent même dans des situations personnelles et professionnelles critiques.
Ce conflit n’a que trop duré. Les négociations au sein de l’établissement ont, historiquement, été toujours menées avec la préoccupation de l’ambition transport, la maîtrise de la dépense publique et la préservation du pouvoir d’achat des agents dans le dialogue social.
Aujourd’hui le désaccord qui existe entre les orientations des élus responsables de Tisséo et les salariés doit trouver une issue rapide. Le maire de Toulouse porte la responsabilité des deniers publics, mais aussi celle de la qualité de vie des citoyens.
Ce dernier n’était pourtant pas avare de leçons, alors qu’il était dans l’opposition, au moment de l’inauguration de la ligne T1 du tramway en 2013.
Il écrivait en effet dans son blog : « Quand nous avions inauguré la ligne A du métro en 1993 et la ligne B en 2007, il n’y avait eu aucun conflit social : nous avions anticipé, dialogué en amont avec le Personnel, adapté les conditions et organisations de travail, évalué et actualisé les modes de rémunération. Ce travail n’a visiblement pas été fait correctement cette fois-ci et ce sont, une fois de plus, les usagers-clients de Tisséo qui risquent d’en faire les frais… »
Aujourd’hui le dialogue social n’a visiblement plus les faveurs du maire de Toulouse, Président de Toulouse Métropole. Pour une fois, il a raison, ce sont les usagers de Tisséo qui en font les frais …