Ce n’est pas l’un des sujets qui fait régulièrement la une de l’actualité locale, pourtant je pense que la mise en place de Plan Climat 2012 – 2020 constitue l’un des points forts de l’action municipale de la gauche toulousaine.
Le Plan Climat a été élaboré à l’échelle de la métropole toulousaine. Il est donc par la Communauté Urbaine qui l’ a adopté en mars 2012.
Son objectif est simple : mettre en place des actions précises pour qu’à l’échelle de notre territoire le développement durable soit une démarche réelle, efficace et globale.
Au-delà des mots qui ne pourraient êtres que des catalogues de bonnes intentions – comme trop souvent en matière environnementale – des objectifs concrets ont été fixés jusqu’en 2020 :
• réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre sur le territoire de la métropole
• améliorer de 20 % l’efficacité énergétique
• porter à 20 % la part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie finale et doubler la production d’énergie renouvelable
Pour répondre à ces ambitions, 130 actions ont été élaborées à travers une large concertation qui a réuni plus de 500 acteurs : entreprises, élus, agents publics, chercheurs, associations …
Il serait fastidieux de les citer toutes les mesures envisagées mais le plan d’action peut être téléchargé dans son intégralité à l’adresse suivante : http://www.toulouse-metropole.fr/missions/developpement-durable/plan-climat/
S’il ne fallait citer qu’une de ces mesures je retiendrai la création d’une Autorité Organisatrice de l’Énergie pour consommer, produire et distribuer de l’énergie intelligemment. Pour atteindre cette « sobriété énergétique » la Métropole va coordonner les stratégies de réduction des consommations d’énergies, optimiser la production et la distribution de ces énergies et bien entendu développer très largement les énergies renouvelables.
Il est étonnant et peut-être contradictoire que notre opposition – qui s’oppose avec force au développement des transports en commun- se félicite de la mise en place de ce Plan Climat. Mais il est vrai que la droite toulousaine n’est plus à une contradiction près.