Dans un tourbillon de malice à peine dissimulée, à Toulouse, nous voilà plongés dans le grand spectacle « 2026 » de Jean-Luc Moudenc, maestro du trompe-l’œil municipal, qui orchestre avec une finesse d’éléphant dans un magasin de porcelaine les déjà fameuses conférences « L’invité du Capitole ».
Un événement aussi subtilement financé par le portefeuille des contribuables qu’une licorne dans un magasin de cristal.
Ah, quelle générosité humaniste !
Au fond que dire de cette formidable opération de communication pro-domo ?
Tirer son chapeau à l’artiste pour un chef-d’œuvre de la stratégie politique, où l’argent public se transforme magiquement en paillettes pour l’ego municipal ?
Ou rappeler que c’est le même politicien qui modifie les lieux de vote sans concertation, demande l ‘expulsion des enfants à la rue réfugiés dans une école, refuse de mettre à l’ordre du jour des conseils des voeux demandant la constitutionnalisation de l’IVG et ne la salue pas lorsqu’elle est votée par le parlement, puis promulgée ?
Dernier tour de magicien, en ces temps contraints pour les finances publiques, 120 000 euros sorti du chapeau pour l’organisation conférentielle, le même tour de passe-passe qui a raboté les subventions des associations qui font réellement vivre les valeurs républicaines.
Personne n’est dupe … oui … vivement 2026 !