A Bagatelle, les habitants n’auront-ils plus droit à la parole ?
Tous les militants politiques et associatifs toulousains, tous les habitants du quartier ont au moins un souvenir à la maison de quartier de Bagatelle. Lieu de fête, lieu de lutte, lieu d’échanges, de savoir mais aussi lieu de peine cette maison unique fait indéniablement partie de l’histoire et de la mémoire populaire toulousaine. Au fil des ans le bâtiment a vécu. Il s’est fané sans jamais se dégrader, car ses occupants multiples et successifs ont toujours respecté cette maison de la parole libre, ouverte à toutes et à tous. La municipalité de Pierre Cohen avait lancé, à quelques dizaines de mètres, la réalisation de nouveaux bâtiments plus modernes, plus fonctionnels, plus accueillants. Pourtant dans l’esprit de la gauche, cette nouvelle maison de quartier ne devait jamais être une salle comme les autres mais au contraire offrir la continuité d’une histoire qui l’a vu être gérée par une association issue du quartier…