Il y a douze ans, jour pour jour, la France adopté, grâce à la Gauche, Chrtiane Taubira et François Hollande, la loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe. Dans les mairies, dans les rues, dans les foyers, une victoire pour l’égalité était gagnée.
Mais n’oublions jamais le contexte. Ceux qui ont vécu ces mois s’en souviennent : les cortèges où la haine se hurlait à visage découvert, les familles déchirées, les enfants abîmés par des discours qu’ils ne devraient jamais entendre, les militantes et militants menacé·es pour avoir simplement défendu l’amour et la justice. Ce jour-là, nous avons gagné une loi. Mais la guerre contre les LGBTQIphobies, elle, continue.
Douze ans plus tard, des milliers de couples se sont unis. Des familles ont été reconnues, des vies consolidées, des visages apaisés. L’amour a trouvé sa place dans le droit. Mais l’égalité réelle ne se limite pas à un article du code civil.
Car en 2025, être LGBTQI en France, c’est encore trop souvent vivre avec la peur, la précarité, la solitude. Les jeunes LGBTQI sont surreprésenté·es parmi les sans-abri. Les personnes trans affrontent un parcours de soins semé d’embûches, trop souvent méconnu ou ignoré. Dans le monde du travail, les discriminations persistent. Et dans l’espace public, un regard, un mot, un geste peuvent suffire à blesser.
Je le constate chaque jour, on me parle, on me rapporte des témoiganges glaçants, les associations alertent, les jeunes témoignent, les professionnel·les s’épuisent. Le message est clair : la promesse républicaine reste inachevée.
Aujourd’hui, plus que jamais, il est important d’agir.
Toulouse a un rôle important à jouer. Parce que son histoire est celle de la tolérance elle doit rester une ville où l’on peut aimer sans se cacher, vivre sans crainte, consulter sans honte, travailler sans discrimination. Cela suppose une volonté politique municipale. Plus forte. Cela signifie des actes, concrets, efficaces.
C’est ce Toulouse que nous voulons : une ville qui ccueille sans conditions, où les plaintes, les alertent sont prises au sérieux, où les professionnels, les inervenants pubkliucs et associaloitfs sont formés, aidés, accompagnés. Une ville où chaque jeune LGBTQI trouve un lieu où il/elle peut dire « je suis » et entendre en retour « tu es chez toi ici ».
Douze ans après, l’histoire continue. Et elle peut aussi reculer, si nous baissons la garde.
Restons mobilisés.