En accusant le Maire de Toulouse, de « trahison » parce que celui-ci c’était réjouit du contenu du rapport Duron remis il y a quinze jours au Ministre des Transports et au Premier Ministre , Jean-Luc Moudenc fait une faute politique majeure et commet une faute morale envers tous les Toulousains.
Pour François Briançon, le Président du Groupe Socialiste, Radical et Républicain, «aveuglé par son combat personnel contre Pierre Cohen, le chef de file de l’opposition n’a sans doute ni lu avec attention le rapport Mobilité 21, ni écouté la réaction gouvernementale à ses préconisations. Aujourd’hui le Premier Ministre apporte un démenti cinglant aux élucubrations mensongères du candidat UMP.
En effet, la LGV Bordeaux-Toulouse est confirmée comme un projet prioritaire qui trouvera sa concrétisation AVANT 2030. Frédéric Cuvellier, le Ministre des transports, avait déjà confirmé l’investissement supplémentaire de l’Etat à hauteur de 28 ou 30 milliards d’euros en faveur des grands projets de transports prioritaires au niveau national, dont la liaison à grande vitesse Bordeaux Toulouse.
« Contrairement à ce qu’affirme Jean-Luc Moudenc, le rapport Duron n’évoque en aucune manière le calendrier des différents projets. Il confirme la nécessité de la LGV Bordeaux-Toulouse et valide sa faisabilité financière. Si Jean-Luc Moudenc l’avait consulté avec sérieux, il aurait évité le ridicule de son anathème. Aujourd’hui le projet est lancé, le calendrier est à l’œuvre. La LGV sera à Toulouse entre 2022 et 2025, comme prévu. A quoi joue Jean-Luc Moudenc en faisant croire aux Toulousains que des incertitudes pèsent encore sur sa réalisation ? » s’interroge François Briançon. «Les collectivités locales se sont battues pour obtenir ce résultat, nous avons convaincus le Gouvernement de son impérieuse nécessité. Il serait temps que l’opposition comprennent que notre action d’élus locaux ne vaut que dans le sens de l’intérêt général, celui de notre ville et de tous les Toulousains »