On connait la rengaine : « la mairie ne concerte pas, n’écoute pas ». J’ai souvent remarqué que le manque de démocratie était la première critique de toute opposition. Jeune conseiller municipal d’opposition, j’ai moi même abusé de « l’argument » à profusion lorsque la droite était majoritaire au Capitole.
Depuis 2008 nous avons mis au point une organisation de démocratie locale exigeante.
Elle est basée sur le découpage de notre ville en six secteurs qui préfigurent ce que pourraient être, un jour, six arrondissements. Dans chaque secteur des quartiers où deux élus travaillent avec les associations et sont à la disposition des habitants.
Avec ma collègue Dominique PY nous sommes les élus délégués au quartier 2 du secteur Rive Gauche.
Ce soir, nous organisions, avec la participation de Nicolas TISSOT adjoint au maire responsable du secteur, une commission de quartier, c’est à dire une réunion régulière – une fois par trimestre environ – où tous les habitants du quartiers sont conviés. Début à 18h 30 et fin impérative à 20h, match France-Espagne oblige.
L’ordre du jour a été conjointement établi par les élus, les associations, les représentants des commerçants, des syndics, … . Au menu, la fête du quartier, les travaux du tramway et les aménagements de proximité.
J’apprécie beaucoup ses rencontres. Elles sont l’occasion d’échanges nourris, de questions, de suggestions. Il y a beaucoup d’habitués qui ne ratent aucunes réunions, des habitants intéressés par une question de l’ordre du jour et même un militant de l’UMP qui marque scrupuleusement tout ce que je dis et qui prend en photos les plans que nous projetons.
A ces commissions de quartier il convient d’ajouter les nombreuses réunions de concertation sur un projet, un aménagement, une réglementation de stationnement … au total depuis le début du mandat c’est près d’une centaine de réunions de démocratie locale que nous avons organisé, avec Dominique et Nicolas, sur le quartier.