Le blog-notes de François Briançon

La reconnaissance de l’État de Palestine par la France est essentielle

Le Président de la République, dans une lettre adressée à Mahmoud Abbas, a annoncé qu’il procéderait à cette reconnaissance à l’occasion de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre prochain.

Même si cette décision intervient tardivement, illustrant la lente prise de conscience de la situation par le chef de l’État, elle représente un pas fondamental vers la seule issue politique durable : la création de deux États, permettant aux Israéliens et aux Palestiniens de coexister en paix et en sécurité.

Mais cette reconnaissance serait vaine si elle n’était pas accompagnée de mesures fortes : il faut des sanctions immédiates pour mettre fin au génocide en cours à Gaza, obtenir la libération des otages israéliens toujours détenus par le Hamas, et arrêter l’annexion de la Cisjordanie votée par la Knesset.
Les convois humanitaires doivent pouvoir accéder aux populations sinistrées, et les journalistes doivent pouvoir travailler librement.
C’est pourquoi, il est essentiel de proscrire les ventes d’armes, de boycotter les entreprises qui profitent de la colonisation en Cisjordanie, et de suspendre l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël.

La France doit désormais associer à sa démarche tous les États qui ont déjà reconnu la Palestine. Seule une communauté internationale unie autour de cette perspective pourra accélérer l’instauration d’un cessez-le-feu et l’ouverture de véritables pourparlers de paix à Gaza et au Proche-Orient.

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