Nul doute que la question des transports en commun sera, comme en 2008, au centre du débat des futures élections municipales. La gauche défendra sa vision du partage de l’espace public, du développement des réseaux en site propre, de la piétonnisation, d’une place juste et équilibrée pour l’automobile … . La droite, qui critique beaucoup, n’a toujours pas avancé de propositions concrètes au-delà des vieilles lubies comme la deuxième rocade pourtant rendue impossible par le Grenelle de l’Environnement de Jean-Louis Borloo… Il est vrai que son leader, Jean-Luc Moudenc, n’a toujours pas compris que le 20ème siècle était terminé !
Un élèment pourtant éclaire déjà cette future confrontation des idées. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les toulousains et les habitants de la métropole utilisent de plus en plus les transports en commun.
En effet, la fréquentation du réseau en 2012 – 162 millions de validations – affiche une croissance de 5 % par rapport à 2011, avec 7,5 millions de validations supplémentaires.
Ces chiffres confirment l’évolution soutenue de l’attractivité et de la performance du réseau, puisqu’on constate, depuis 2007, une croissance de 52 % de la fréquentation, pour une augmentation de 38 % de l’offre kilométrique. Le réseau bus progresse, globalement en fréquentation, de 4 % ; le métro de 5 % ; les transports à la demande (TAD) de 18 % et le tramway de 15 %.
Il faut noter que cette progression s’accompagne d’une amélioration importante de la qualité des services offerts aux usagers : amélioration de la vitesse commerciale, mise en accessibilité des bus, stabilisation de l’accidentologie, innovations technologiques …