Aujourd’hui, lors du Conseil de Métropole, nous étions appelés à nous prononcer sur la Jonction Est.
Ce projet, tout le monde le sait, suscite une immense opposition citoyenne :
- 92 % des avis lors de la concertation publique étaient négatifs
- 57 % des contributions à l’enquête publique aussi
- Des milliers d’habitants, de collectifs, d’associations se sont mobilisés pour dire NON
Pourquoi un tel rejet ?
Parce que la Jonction Est, c’est :
- La destruction de 30 hectares de terres naturelles et agricoles
- La disparition d’espaces de biodiversité et de loisirs
- La menace sur des espèces protégées
- Un gaspillage financier de plus de 95 millions d’euros, alors que la Région s’est désengagée du projet
Et tout cela, pour quel résultat ?
Même les études officielles le disent : la Jonction Est ne règle rien, et risque même d’aggraver la congestion du périphérique toulousain.
Quant à la “voie verte” annoncée, il s’agit surtout d’un aménagement accessoire, loin de constituer une réelle alternative pour la marche ou le vélo.
Pour en savoir plus : https://nonalajonctionest.info
La réalité, c’est que ce projet tourne le dos à l’avenir.
- La marche progresse (+30 % en dix ans)
- Le vélo explose (+100 % en dix ans)
- Les Toulousains possèdent de moins en moins deux voitures
Face à l’urgence climatique, sanitaire et budgétaire, chaque euro devrait être investi dans les transports collectifs, un vrai réseau cyclable, la nature en ville. Pas dans des routes supplémentaires qui ne répondent plus aux enjeux du XXIe siècle.
Pour en savoir plus : https://metropole.toulouse.fr/jonction-est
95 millions d’euros pour quoi ?
Imaginez ce que l’on pourrait faire avec cette somme :
- Plus de bus, de trams, de pistes cyclables
- Plus d’espaces naturels préservés
- Moins de pollution et de bruit
- Une ville plus agréable pour toutes et tous
Le Conseil de Métrople aurait du avoir la responsabilité d’écouter les habitantes et les habitants, de ne pas répéter les erreurs du passé, et de choisir des alternatives crédibles : transports en commun, passerelles piétonnes, aménagements cyclables sécurisés.
Pourtant malgré le vote contre des élus socialistes, écologistes, communistes et citoyens métropolitains, malgré l’opposition de nombreux maires et élu-es indépendants, la droite toulousaine et métropolitaine a fait bloc tournant ainsi le dos à une métropole respirable, résiliente et tournée vers l’avenir.