1 an de droite au Capitole : le stationnement à la dérive

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Il y a un domaine dans lequel, au bout d’un an, la politique municipale est un échec flagrant : le stationnement.
Il suffit de se promener dans notre ville pour voir combien nos rues ont renoué avec le laxisme et le laisser-aller.
Voitures mal garées, infractions non sanctionnées, mise en danger des piétons et des vélos, les améliorations obtenues entre 2008 et 2014, notamment au travers de l’accélération de la piétonnisation, sont aujourd’hui oubliées.
Pourquoi ?
– D’abord un manque de volonté et une désorganisation de la police municipale. En effet, à force de marteler un discours sur la sécurité hors des compétences de nos policiers municipaux et d’entretenir la confusion sur leurs fonctions, il n’est pas étonnant de voir ceux-ci se détourner de leurs missions premières.
– Ensuite, un discours global sur la place de la voiture en ville qui excuse par avance les comportements indisciplinés et donne un sentiment d’impunité validé par le discours municipal. Même le tarif de nuit incitatif mis en place n’empêche pas les véhicules de se garer sur les trottoirs dès la nuit tombée.
Enfin, un évident manque de volonté municipale pour sanctionner les contrevenants et inciter à de meilleurs comportements.
S’il fallait une preuve supplémentaire, il suffit de noter l’annonce, il y a quelques jours dans la presse, par la mairie de Toulouse, du retour des barrières et des dispositifs anti-voiture dans un certain nombres de rues.
Un formidable retour en arrière. L’impuissance et l’abandon.