Après la suppression de plusieurs événements et festivals culturels, après la baisse généralisée des subventions aux associations, après les fins de non recevoir aux demandes d’aides ou tout simplement de rendez-vous, c’est un nouveau signe inquiétant qui apparait aujourd’hui dans le paysage culturel toulousain.
Les sept MJC implantées sur le territoire toulousain viennent d’envoyer au maire de Toulouse une lettre ouverte face à l’inquiétante annonce d’une réduction de 25 % des aides municipales d’ici à la fin de la mandature.
Inutile de décrire ici les conséquences sur le fonctionnement, sur l’activité, sur les programmations et sur l’emploi qu’une telle décision va engendrer. Dans leur courrier, les MJC toulousaines n’oublient pas de rappeler combien, dans le monde complexe et difficile qui est le notre, leur action est nécessaire « pour répondre à des besoins sociaux qui s’accroissent et se complexifient » .
Pourtant, en conscience, la droite toulousaine décide d’amputer une partie importante et historique de l’activité socio-culturelle de notre ville.
Beaucoup d’acteurs culturels et associatifs pensent, comme moi, que l’argumentaire financier de la droite toulousaine n’est qu’un façade, un prétexte pour masquer un simple choix idéologique et politique : désormais à Toulouse l’accès à la culture et aux loisirs sera censitaire.
Pour télécharger la lettre ouverte des MJC toulousaines