A l’occasion du conseil municipal du 19 octobre 2018, j’ai interpellé Jean-Luc Moudenc sur l’inquiétante montée de l’insécurité à Toulouse … peu de réponses concrètes, beaucoup d’incantations … et désormais un nouveau crédo … c’est la faute à l’Etat… on est loin des promesses électorales de 2014 …
Toulouse connait actuellement une augmentation préoccupante des violences aux personnes, et en particulier aux femmes, une hausse des cambriolages qui ont connu un pic important cet été, un maintien, voir une aggravation dans certains quartiers des actes inciviques sans parler des zones de non-droit qui se créées autour des trafics ou des actes racistes, homophobes et antisémites.
Cette réalité engendre un sentiment fort compréhensible d’insécurité qui préoccupe de très nombreux toulousains qu’ils soient parents, jeunes ou personnes âgées.
Durant la campagne électorale des municipales de 2014 Jean-Luc Moudenc a eu des phrases fortes sur ce sujet mais surtout fait aux toulousains une promesse de résultats qui m’amene à lui poser, en conseil municipal, une seule question : « vous vous étiez engagé, devant les toulousains, à faire reculer de manière importante l’insécurité, avez vous le sentiment d’avoir réussi ? ».
« Les nouveaux moyens techniques et humains
ont-ils été efficaces ? »
Ma question n’était pas de savoir si les moyens techniques et humains qu’il avait proposé ont été mis en place.
Ils l’ont été et sur ce sujet, je veux non seulement lui donner quitus mais également lui confirmer le soutien que je lui ai apporté lorsqu’il a fallu approuver des moyens que je juge aujourd’hui indispensables.
Mais aujourd’hui ce n’est pas des moyens dont il faut parler : je voudrais savoir quelle a été leur efficacité ?
Prenons par exemple le quartier Arnaud Bernard : Pourquoi dans ce quartier, alors que des caméras ont été mis en place, que des effectifs de la police municipale, comme de la police nationale sont déployés jour et nuit, le traffic perdure, les agressions continuent, la situation de s’améliore pas, les riverains vivent en permanence sous la crainte des dealers ?
Peu de réponses du maire de Toulouse : de manière prévisible il a repris ses litanies réductrices habituelles sur la crédibilité qu’aurait la gauche à parler de sécurité et tenter de se défausser … sur l’Etat. De toute évidence, on est loin du discours volontariste de 2014 où Jean-Luc Moudenc promettait aux toulousains le recul de l’insécurité.
Dans les prochains mois, la campagne électorale pour les prochaines municipales va débuter : les toulousains auront l’occasion de demander des comptes à la droite toulousaine. A la gauche républicaine et citoyenne, de proposer une politique et des initiatives qui permettent de faire reculer l’insécurité dans notre ville.