Les élections municipales sont désormais terminées. Toulouse a un nouveau maire, de droite ; une nouvelle majorité municipale, de droite elle aussi.
Les raisons de la défaite de la gauche doivent être analysées, comprises. Nous devrons en tirer toutes les leçons, toutes les conséquences pour préparer la nécessaire reconquête.
J’aurais l’occasion de revenir ici sur ma part d’analyse, sur les raisons nationales et locales qui nous ont conduit à l’échec. Mais il me parait normal et utile que ce débat est d’abord lieu avec toutes celles et tous ceux qui ont participé à notre campagne électorale.
J’ai déjà été élu dans l’opposition, lors du dernier mandat de Dominique Baudis. Lors de son élection, vendredi dernier le nouveau maire UMP de Toulouse, a rappelé l’importance de l’opposition : « un stimulant pour l’action majoritaire » … je ne vais donc pas me priver : les joueurs viennent de changer de côté, alors balles neuves.
S’opposer … c’est faire obstacle nous dit d’abord le dictionnaire … une définition peut-être un peu rude dans un système démocratique. Je préfère le deuxième sens proposé : s’opposer c’est faire contraste avec quelque chose.
Une opposition utile, constructive, ferme, sans complaisance mais sans caricature excessive ou justification continue d’un bilan désormais jugé.
Et si finalement s’opposer c’était surtout proposer ?