Ah, Jean-Luc Moudenc ! Avec son dernier tweet sur l’accord de la COP28 de Dubaï, le maire de Toulouse semble avoir découvert la formule magique pour sauver la planète. « Je salue l’accord approuvé à l’unanimité lors de la #COP28 de Dubaï. Cet accord, ambitieux et historique, marque la fin d’une époque et engage, pour la première fois, tous les pays dans un avenir sans énergie fossile. Toulouse et les Toulousains sont et seront au rendez-vous de ce challenge. » Voilà, c’est dit ! La planète est sauvée.

Prudence, attendons avant de sortir les cotillons.
L’accord de la COP28 marque c’est vrai une avancée sur les énergies fossiles. Il faut la saluer et s’en féliciter.
Mais ne soyons pas, comme le maire de Toulouse, naïfs ou climato-béats : quel calendrier ? quelle méthode ? quels moyens ? … autant de sujets qui restent, à ce stade, trop flous.

Pendant que Jean-Luc Moudenc s’enthousiasme sur Twitter, Toulouse, elle, semble avoir raté le train de l’urgence environnementale. Alors que d’autres villes se transforment et mettent l’environnement au coeur de toutes leurs politiques publiques, Toulouse avance à trop petits pas.

En somme, si l’enthousiasme de Moudenc pour la COP28 était une énergie renouvelable, on aurait certainement résolu bien des problèmes. Les toulousains seront d’accord : un tweet, c’est bien, mais des actions ambitieuses, c’est mieux !