Culture, droits … la nouvelle censure toulousaine

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Rappelons-nous, juin 2014. La Fête de la Musique.
Provoquant la stupeur chez les acteurs culturels toulousains, la nouvelle municipalité toulousaine déprogramme le plateau artistique de la Place du Capitole pourtant élaborée par plusieurs professionnels et responsables de salles de concert de notre ville. Raison avouée et revendiquée : « une programmation pas assez familiale ».

La nouvelle morale toulousaine
Novembre 2014 : sur un autre sujet, bien plus grave, celui des violences faîtes aux femmes, la ville de Toulouse supprime l’exposition Crocodile, parce qu’une élue s’arroge le droite de décider ce qui est bien, ce qui ne l’est pas, ce qui est moral, ce qui est malsain.
Depuis plusieurs jours les protestations se succèdent, dans le presse, sur les réseaux sociaux. Pourtant je m’étonne que l’on s’étonne, que l’on s’indigne.
A Toulouse, comme ailleurs, une partie de la droite est en train de glisser vers une ligne dangereuse. L’autre droite, celle qui se dit plus modérée, se tait. Ce qui rend sa responsabilité tout aussi importante, peut-être plus.
Les détracteurs de cette position ont employé le mot de vulgarité. Mais aujourd’hui, en voulant imposer leur « moralité » c’est la droite toulousaine qui est vulgaire.