Jean-Luc Moudenc à l’épreuve des 100 jours : le repli

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Au nom des élus socialistes, Pierre Cohen est revenu sur les 100 jours de la droite au Capitole. Voici son communiqué de presse.

Jean-Luc Moudenc le répète à l’envi : son projet pour Toulouse, c’est son programme électoral. On ne saurait lui reprocher, dans ces premier jours, de ne pas avoir appliqué les mesures qui prônaient le repli sur soi et la frilosité : Remise en cause du marché des précaires, annulation de projets culturels emblématiques, fin de la vaccination des chiens des SDF, mise en place de dispositifs sécuritaires et arrêté anti-prostitution …

Ces 100 premiers jours, c’est le rendez-vous du clientélisme, du conservatisme, des concessions à une partie de son électorat. C’est l’instrumentalisation des problématiques de sécurité et les attaques contre les plus faibles . C’est la mise à l’index des sans-abris, des prostitués, des gens du voyage, des plus démunis.
Jean-Luc Moudenc n’a jamais voulu prendre la mesure de l’enjeu métropolitain. Il a démontré, durant ces 100 premier jours, qu’il n’a pas évolué sur le sujet, mettant en concurrence Toulouse et son agglomération. Toulouse et sa Métropole portent pourtant la même ambition. Jean-Luc Moudenc ne peut, en Conseil Municipal, vilipender les choix et la gestion financière de l’ancienne municipalité et les faire approuver en Conseil de Communauté. Il ne peut, au sein de Toulouse Métropole, imposer des décisions au seul bénéfice d’une poignée de Toulousains au détriment de l’intérêt général.
Les projets culturels qu’il déclare annuler, tels que la Maison de l’Image, la Machine, les projets urbains qu’il remet en cause, tels que Toulouse Mautaudran Aérospace, l’Oncopole ou l’arc culturel de la Grave, ceux qu’il refuse comme le plan de développement des transports en commun ou le nouveau bâtiment de Sc Po sont autant de projets structurants pour notre ville et son agglomération.
Ces 100 premiers jours, c’est le rendez-vous des individualismes. Créer du lien, favoriser le vivre ensemble, nourrir la solidarité, privilégier l’intérêt collectif ne sont pas des priorités pour la droite municipale.
Nous avons, dans le mandat précédent, posé les bases solides d’une ville de la connaissance, tournée vers l’avenir. Le grand projet de ville, la rénovation du Centre Ville portée par Juan Busquets, le Parc des Expositions, le Quai des savoirs sont autant de réalisations de notre projet préservées pour l’instant. Nous attendons avec appréhension les 100 prochains jours …