Le 24 avril, Toomaj Salehi, rappeur iranien, a été condamné à la peine de mort pour avoir osé exprimer son soutien au mouvement Femme, vie, liberté, un mouvement né dans le sillage du décès tragique de Mahsa Amini, arrêtée pour « port de vêtements inappropriés », battue et frappée à la tête après avoir répondu aux insultes des policiers.
Le « crime » de Toomaj Salehi ? Avoir utilisé sa voix, sa musique, pour dénoncer les injustices et appeler au changement dans un pays où la dissidence est réprimée avec une violence implacable.
Mais Toomaj Salehi ne se laisse pas briser facilement.
Son parcours est marqué par la résilience et la détermination.
Arrêté à plusieurs reprises, torturé, mais jamais soumis, il a continué à se battre pour ses idéaux, pour un Iran où la liberté d’expression ne serait pas réprimée.
La condamnation à mort de Toomaj Salehi est un affront à la justice et aux droits humains.
C’est un signal de terreur envoyé par un régime qui redoute la force de la vérité et de la contestation.
Mais c’est aussi un appel à l’action pour tous ceux qui croient en la dignité et en la liberté de chaque individu.
En France, pays des droits de l’homme, il est temps d’agir.
Depuis plusieurs semaines, partout en France, la mobilisation s’organise. Les autorités françaises doivent faire pression sur l’Iran pour mettre fin à cette injustice, pour sauver Toomaj Salehi et tous ceux qui, comme lui, risquent leur vie pour défendre leurs convictions.
La France ne peut rester silencieuse devant de telles violations des droits humains.
Elle doit se lever, fidèle à son histoire et à ses valeurs.
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