Le blog-notes de François Briançon

"L'obstination est le chemin de la réussite" Charlie Chaplin

Le chaud et le froid

Unknown
Le chaud et le froid.
Jamais une élection n’aura eu un visage aussi paradoxal.
Au plan national c’est le froid : une troisième défaite après celle des municipales puis des sénatoriales mais surtout des chiffres inquiétants si l’on additionne les voix : un peu moins de 7 millions de voix pour la droite, un peu plus de 4 millions de voix pour le Front National et 4, 6 millions de voix pour la gauche. Dans ces conditions, espérer gagner les prochaines élections présidentielles puis législatives relève du fantasme, surtout avec une gauche désunie et un parti socialiste divisé. Il est temps de réagir.
Au plan local c’est le chaud : une belle victoire en Haute-Garonne que l’on doit avant tout au bilan de Pierre Izard et de sa majorité, à l’engagement des candidats, des militants et de notre fédération et à une bonne mobilisation de l’électorat de gauche. C’est aussi une défaite personnelle pour Jean-Luc Moudenc et la droite toulousaine qui ont multiplié les hors-sujets et confondu les élections. Mais cette victoire a aussi son revers : les scores inquiétants du Front National dans certains villes et cantons de notre département et sa progression dans de nombreux quartiers toulousains ; la désunion de la gauche, sur certains  cantons,qui, une fois encore, ne fait que le jeu de la droite.
A Toulouse une page se tourne. Celle de l’après élection municipale. Une nouvelle période s’ouvre. Mon ami et collègue Romain Cujives a raison de dire que « cette victoire doit nous inciter à accélérer le rythme de l’opposition. » (http://www.lejournaltoulousain.fr/politique/apres-les-departementales-romain-cujives-ps-accelere-lopposition-toulousaine-renait-39400).
Les chantiers sont en effet urgents : d’abord une meilleure organisation de l’opposition municipale à travers un véritable travail collectif entre les groupes, mais aussi avec les élus de gauche des autres collectivités ; ensuite une présence accrue auprès des toulousains ; enfin la construction d’un projet collectif qui rassemble toutes celles et tous ceux qui veulent agir ensemble au-delà des étiquettes politiques et des positionnements nationaux. 
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