Toulouse : retour à la case dodo
On dit que l’histoire est un perpétuel recommencement. Peut-être. A Toulouse, en tous cas, elle nous fait un drôle de clin d’oeil, celui de l’endormissement. Rappelons-nous le Toulouse des années 80. Une ville forte, dynamique, jeune, pleine de talents, appuyant son développement sur l’aéronautique, le spatial et son potentiel universitaire. Une ville incarnée par Dominique BAUDIS, maire populaire, profondément attaché à sa ville et à ses habitants. Au même moment, partout en France, les métropoles sortes de leur cocon. Pourtant, Toulouse reste en cale, enclavée, repliée sur elle-même, comme enfermée dans les limites de ses rocades. Ce qui se passe à l’extérieur importe finalement peu. Comme si rien n’existait au-delà des limites communales ; sentiment d’autant plus prononcé que la qualité de vie est réelle même si la fracture sociale toulousaine s’installe durablement. Certes, il est facile de juger les mandatures Baudis avec notre regard contemporain. Le constat est peut-être sévère, je…