Pour la droite toulousaine, il faut cacher la misère

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Au nom des élus socialistes de la Ville de Toulouse Isabelle Hardy réagit à la transformation du marché social de l’Inquet.

Après avoir qualifié le marché de l’Inquet de « marché de voleurs » et de « voyous » et avoir affirmé vouloir le supprimer, la nouvelle municipalité a décidé de maintenir cet espace de vente destiné à permettre aux personnes les plus démunies de pouvoir vendre des objets d’occasion et de récupération.

Depuis maintenant plus de deux ans, tous les dimanches matins, de nombreux vendeurs se retrouvaient place Arnaud-Bernard pour vendre des objets d’occasion et de récupération. En initiant ce projet, nous avions choisi de donner un cadre à une activité pré-existante de « vente à la sauvette », mais surtout de permettre, grâce au CREPI Haute-Garonne, un accompagnement social et professionnel : emploi, demande de logement, accès à la santé et aux droits…

Nous nous réjouissons du fait que, confronté aux réalités de notre ville, M. Bolzan ait renoncé à faire table rase des réalisations de ses prédécesseurs. Il a cependant déplacé ce marché vers un emplacement moins fréquenté, donc moins visible. Nous espérons que ce choix ne sera pas préjudiciable au travail de fond engagé avec les précaires depuis de longs mois.