Le conseil municipal s’est réuni le vendredi 26 septembre.
Nous avons examiné 144 délibérations.
Retour sur les principaux dossiers débattus à travers le communiqué de presse conclusif du groupe socialiste municipal.
En introduction du Conseil de ce jour, Pierre Cohen est revenu sur l’expression « Toulouse ville apaisée » reprise par JL Moudenc à plusieurs reprise. Il a démontré l’absurdité d’une telle assertion, alors que les tensions se accentuées dans les quartiers, jusqu’aux multiples évènements tragiques de ces derniers mois. De même, prétendre au nouveau bonheur du personnel municipal, alors des mesures brutales et des d’économies de bout de chandelle est, pour Pierre Cohen, tout simplement inadmissible. Aujourd’hui, ce sont plus de 1000 personnes qui voient leur traitement baisser. Cette baisse fragilise tout particulièrement les plus bas salaires, tels que ceux des personnels d’entretien de nos écoles.
Budget supplémentaire
Ce budget supplémentaire confirme les arguments développés par les élus du groupe socialiste avant l’été. Le « trou » financier brandit comme une menace par la nouvelle municipalité pour justifier ses renoncements n’existe pas. « Les baisses de dotation d’Etat étaient connues dés le mois de janvier. Pourtant, dans votre campagne électorale, vous avez promis une troisième ligne de métro, au coût estimé de 200 millions, soit la moitié de l’enveloppe pour les transports publics », a rappelé Joël Carreiras. « Nous contestons vos choix et vos justifications », a-t-il ajouté. « On ne construit pas une légitimité par le dénigrement. »
Vidéosurveillance
Une subvention pour un investissement de 7 200 000€ pour un plan de 350 caméras est sollicité auprès de l’Etat. Cependant, aucun diagnostic, aucun plan d’ensemble n’a été soumis au conseil. François Briançon s’est étonné de l’absence d’éléments tangibles permettant un débat sur le sujet : « Pourquoi envisager 350 caméras ? A quel besoin correspond ce chiffre ? Pourquoi ne pas solliciter l’avis de la Commission des libertés publiques ? ». Autant de questions laissées sans réponse précises de la part de la Municipalité.
Office du tourisme
L’Office du tourisme voit sa subvention baisser de manière significative. « Alors que vous affichez une volonté de soutenir et développer le tourisme et que vous candidatez pour que Toulouse figure à la liste du patrimoine de l’UNESCO », est intervenue Isabelle Hardy, « vous réduisez l’aide apportée à l’office de tourisme qui a un rôle capital dans la valorisation du patrimoine toulousain, dans le rayonnement et l’attractivité de la ville, et de fait qui contribue largement au développement économique de notre métropole. « La raison évoquée est que l’office de tourisme dégage un excédent lié à l’augmentation des recettes de la taxe de séjour, je vous rappelle que nous avions p ris l’engagement, auprès de tous les partenaires, lorsque nous avons mis en œuvre cette taxe, de l’utiliser pour renforcer la promotion de notre territoire. Nous ne pouvons cautionner ce choix », a-t-elle complété.
Grand Projet de Ville
L’épineuse question de l’insalubre Résidence des Castalides, dans le quartier du Mirail, a vu son épilogue dans ce Conseil Municipal. Claude Touchefeu a rappelé la dérive dûe aux difficultés de gestion, mais aussi la mobilisation des institutions Mairie, Préfecture, ANH, …) pour apporter enfin une solution aux habitants, qui ont tous été relogés. Elle a également alerté la municipalité sur la nécessité d’un volet d’accompagnement des nouvelles coproprité, et en particulier en direction des jeunes.
Culture
Vincentella de Comarmond a fait part de l’inquiétude des élus socialistes quant aux annonces successives, le plus souvent par voie de presse, sur les évènements et les projets culturels. Elle a souligné tout particulièrement la menace qui pèse sur celui de la Cité de la Danse, et dénoncé la mauvaise foi de la municipalité, qui prétend que celui-ci n’était qu’à l’étape d’ébauche.
Encadrement des loyers
L’ensemble des groupe de l’opposition ont déposé un voeu demandant que la ville de Toulouse s’engage dans le dispositif dérogatoire d’encadrement des loyers tel que la loi le permet. La réponse de la municipalité est sans ambiguité : « Nous ne mettrons pas en place cette mesure. Nous croyons à la régulation naturelle de l’offre et la demande et à la loi du marché » a affirmé l’adjoint délégué au logement, approuvé par JL Moudenc.