Vert et blanc contre rouge et noir

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J’ai rencontré aujourd’hui les dirigeants d’un club de rugby toulousain, le FCTT,  dont la saison va s’arrêter le mois prochain faute de qualification pour les phases finales du championnat de fédérale 3 qu’il dispute.

Implanté prés de l’école vétérinaire, au-dessus du Zénith,  ce club ne dira pas grand-chose aux non-initiés.

Pourtant il suffit d’expliquer que le FCTT  est né, en 2000, de la fusion de deux clubs historiques : le TOAC mais surtout le TOEC.

En effet, la légende du rugby toulousain, que perpétue aujourd’hui le stade toulousain, n’aurait pu s’écrire sans le TOEC.

Richard Astre, Élie Cester, Jean Salut, Philippe Rougé-Thomas, Guy Gasparotto, Éric Bonneval, Jean-Pierre Rives… ce ne sont que quelques-uns des joueurs prestigieux qui ont évolué dans le club et lui ont permis entre 1953 et 1971 d’appartenir à l’élite du rugby français. Cette réussite c’est avant tout celle des entraîneurs et d’un président exceptionnel – George Aybram – qui pendant plus de 30 ans dirigera le club.

C’est au début du siècle, très exactement en 1907 que le Toulouse Olympique Employé Club est né.  Club omnisports il a écrit ses plus belles lettres de noblesse dans l’encre du rugby mais aussi dans celle de la natation où il brille encore aujourd’hui avec les Dauphins du TOEC.

Dès sa création le TOEC Rugby et ses couleurs vertes et blanches s’opposent à son rival en rouge et noir.

Le TOEC Rugby n’aura jamais le palmarès de son prestigieux voisin :  en 1958, puis en 1966 il atteindra les huitièmes de finale du championnat de France ; en 1944 il remportera la coupe de France et en 1968 le challenge de l’Espérance.

Mais au-delà de ces trophées,  le TOEC Rugby c’est avant tout une fantastique école qui bien au-delà de son heure de gloire formera jusqu’à la fin des années 70 des quantités de joueurs qui évolueront ensuite au plus haut niveau du rugby national.