Comme l’a écrit Pierre Cohen dans la tribune parue ce matin dans la presse, Toulouse un an après le drame est restée fidèle à ses valeurs.
La marche entre la place Saint-Etienne et le Square Charles-de-Gaulle, puis la cérémonie ont montré, comme il y a un an, la dignité, l’unité et la solidarité des toulousains.
Sobre et émouvant ce rassemblement fut un moment d’émotion partagée mais aussi un moment de vérité.
En effet Pierre Cohen, puis François Hollande ont délivré deux messages qui me paraissent essentiels.
Le premier fut celui du maire de Toulouse qui, en évoquant le souvenir de Calas, de Jaurès, des migrations successives a montré que notre ville n’est pas celle qui a été décrite par les médias du monde entier : « Ce n’est pas la « vraie » Toulouse. Toulouse, c’est l’histoire d’une culture pacifiste, humaniste, laïque, empreinte de tolérance, qui a toujours été fière de ses droits et consciente de ses devoirs.«
Le deuxième est celui du président de la République en parlant du terrorisme qui « ne suppose aucun relâchement, aucune faiblesse, aucune négligence« . Cette fermeté républicaine, a t-il dit, c’est aussi celle qui doit nous guider dans la lutte contre l’antisémitisme : « les enfants de Toulouse sont morts» pour «la même raison que ceux du Vel d’Hiv et de Drancy: parce qu’ils étaient juifs ».
Deux messages fondamentaux pour Toulouse et pour le vivre ensemble