Bilan : le quotidien des Toulousains se dégrade

Le quotidien des Toulousains se dégrade

En 2014, le candidat Moudenc promettait un nouvel élan pour Toulouse. La qualité de vie des Toulousains serait améliorée, notre ville serait libérée de ses bouchons, des projets ambitieux seraient lancés. Le tout sans augmenter les impôts, il l’avait promis.  

A mi-mandat, le bilan est incontestablement mauvais. 

Les impôts ont augmenté considérablement, sans que les Toulousains ne voient la moindre amélioration de leur quotidien. Pire, il se dégrade, avec une insécurité qui ne baisse pas, une propreté qui laisse à désirer, des citoyens qui ne sont pas écoutés, des associations qui n’ont plus les moyens d’assurer leurs missions. 

Les services publics se sont dégradés. Ils sont moins performants et plus chers. Les familles en sont les premières victimes. La qualité de l’accueil de tous les enfants, quelle que soit leur situation, dans les crèches et les écoles de la ville ne semble pas la préoccupation première de la droite toulousaine. Tous les services municipaux ont augmenté. Faire payer plus pour offrir moins, tel est le nouveau crédo du maire de Toulouse.

Les bouchons augmentent et ce n’est pas fini : la population progresse chaque année, mais la droite n’a qu’un seul projet de transports en commun dans ses cartons, qui ne pourra répondre seul à l’urgence. Les projets de tramway et de bus à haut niveau de service, qui auraient pu desservir l’ensemble de la métropole à moindre coût et dans un délai raisonnable, sont abandonnés. 

Pendant ce temps, la qualité de l’air continue de se détériorer à Toulouse. 

Quant aux grands projets urbains, le maire de droite inaugure certes à tours de bras… Mais pour l’essentiel des réalisations lancées par Pierre Cohen et son équipe ! Sans perspective ni vision d’avenir, sans ambition, notre métropole stagne. La culture est la grande oubliée du mandat. 

La droite toulousaine porte une lourde responsabilité face aux difficultés de plus en plus grandes que rencontrent nos concitoyens, à la perte de leur pouvoir d’achat, aux phénomènes d’exclusion et de repli sur soi qui engendrent crispations et violences. Elle manque d’ambition pour ouvrir notre métropole sur le monde, pour préparer les nouveaux défis dus à la transition écologique et numérique. 

Mais où est donc le nouvel élan qui nous était promis ? On le trouve certes sur du papier glacé, dans les magazines municipaux et les campagnes d’affichage, dans la grandiloquence des beaux discours qui proclament comme des incantations « Toulouse en grand », mais certainement pas dans le quotidien des Toulousains !

Le pouvoir d’achat des Toulousains à la baisse

Les impôts ont augmenté de 15% dès 2015. Un couple marié avec deux enfants, propriétaire d’un T4, paie désormais 130€ de taxe d’habitation et 100€ de taxe foncière de plus par an, soit 1380€ de plus sur 6 ans.

Les tarifs des cantines et des CLAE ont explosé. Le même couple paiera en moyenne 440€ de plus par an pour ses deux enfants, soit 2640€ sur 6 ans

La cantine n’est plus gratuite pour les familles qui ont des ressources limitées. Et tant pis si certains enfants ne mangent même plus un repas équilibré par jour ! La gratuité de la garderie maternelle du mercredi après-midi est également supprimée.

Les équipements sportifs et culturels, les centres de loisirs, les salles municipales pour les associations, ont vu leurs tarifs augmenter bien au-delà de l’inflation, entre 10 et 20 %. 

►► Entre la hausse des impôts et des tarifs, plus de 230 millions d’euros auront été ponctionnés sur le pouvoir d’achat des Toulousains d’ici 2020.

Mensonge : 

Candidat Moudenc, journal de campagne 2014 : « 0% d’augmentation des impôts sur le mandat 2014-2020 »

Conseil municipal du 10 avril 2015 : « il est proposé au Conseil Municipal d’appliquer aux taux d’imposition communaux un coefficient de + 1, 15 », soit une augmentation de 15% de la taxe d’habitation et de la taxe foncière !

Les services publics mis à mal

La petite enfance, l’enfance et la culture sont les premières victimes de l’attaque massive des services publics par la droite toulousaine (voir pages suivantes).

Le stationnement sauvage est de retour. Il suffit de se promener dans le centre-ville comme dans les quartiers, de jour comme de nuit, pour le constater : des voitures partout, n’importe où, envahissent de nouveau les trottoirs et le domaine public.Il n’aura fallu que quelques mois pour que les efforts effectués ces dernières années soient réduits à néant.

La propreté ne s’améliore pas à Toulouse. Le plan propreté mis en place par Pierre Pierre Cohen et son équipe avait commencé à porter ses fruits, malgré les critiques de l’opposition de l’époque. Aujourd’hui, la saleté est un gros souci dans tous les quartiers.

Le centre social du Ramier est désormais fermé les samedis et dimanches. Les sans-abris n’ont plus qu’à partir en week-end…

Les horaires des bibliothèques municipales sont réduits pendant l’été et certaines piscines sont fermées. Les jeunes et les familles qui n’ont pas les moyens de partir en vacances sont privés de ces services publics de proximité.

►► Plus chers, moins performants, les services publics deviennent services minimums. 

Candidat Moudenc, journal de campagne 2014 : « Nous programmerons et planifierons les rénovations et constructions de piscines »

La Dépêche du Midi, 13 avril 2016, citant Laurence Arribagé, adjointe aux sports : « La décision de fermer la piscine Ancely est non-négociable. »

Les petits Toulousains pénalisés

Les critères d’admission en crèche sont devenus opaques et complexes. Ils ouvrent la porte au clientélisme. Les parents en recherche d’emploi ne peuvent plus laisser leurs enfants à la crèche à temps plein. Pour la droite, la situation économique et sociale des familles ne compte pas. 

Le budget destiné au fonctionnement des écoles a diminué de 13%, ce qui prive notamment les petits Toulousains de sorties scolaires à but pédagogique. 

Les recrutements d’ATSEM (agent territorial spécialisé des écoles maternelles) et d’AT (agents territoriaux) ne sont pas suffisants pour combler les remplacements, les départs à la retraite et la création de nouvelles classes.

L’amplitude horaire des accueils de loisirs pendant les vacances scolaires a été réduite. Les parents qui travaillent sont obligés de lever leurs enfants encore plus tôt pour se rendre dans l’un des rares centres de loisirs qui conserve des horaires élargis. 

Le budget consacré au bio dans les cantines a été réduit de moitié. Depuis quelques mois, les critiques et les protestations sur la qualité des repas servis aux petits Toulousains se multiplient. 

La mairie ne recrute plus d’assistants de vie scolaire pour scolariser les enfants en situation de handicap dans les écoles maternelles. 

►► Il n’y avait pas de projet pour l’école dans la campagne du candidat Moudenc en 2014. Sur ce point, il tient ses engagements : il n’y en a toujours pas. Il se contente de réaliser ce que la loi lui impose. 

Mensonge : 

Candidat Moudenc, site internet de campagne 2014 : « Nous systématiserons et donnerons plus de cohérence et de force aux différentes initiatives de soutien scolaire »

La Dépêche du midi, 12 mai 2015 : « Alors que la fin des cours est fixée au 5 juillet, les études surveillées s’arrêtent fin mai, selon les vœux de la mairie de Toulouse. »

Pas de résultats en matière de sécurité

Malgré le doublement du nombre de policiers municipaux et l’installation de caméras de vidéosurveillance, les chiffres de la délinquance à Toulouse continuent d’augmenter. La politique sécuritaire menée par la droite toulousaine est inefficace.  

L’office de la tranquillité, qui réglait entre autres les incivilités, a été supprimé. La politique de médiation dans les quartiers a été abandonnée, les médiateurs qui y assuraient la cohésion sociale ont été remerciés.

Le Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) est en sommeil. Il permettait pourtant de réunir tous les acteurs locaux concernés afin de définir des priorités et agir pour lutter contre l’insécurité. La droite toulousaine oublie que la sécurité doit s’inscrire dans une logique de répression, mais aussi de médiation et de prévention.

►► La démagogie n’est pas la réponse à l’insécurité. 

Mensonge : 

Candidat Moudenc, journal de campagne 2014 : « Les 23 et 30 mars, vous aurez la possibilité de dire stop à la dangereuse montée de l’insécurité dans notre ville en nous faisant confiance »

Conférence de presse de rentrée de JL Moudenc, 12 septembre 2016 : « comme tous les Toulousains, je dois faire le constat que l’insécurité augmente dans notre ville et je tire la sonnette d’alarme ».

Le débat démocratique est muselé

Les réunions publiques, quand elles ne sont pas reportées ou tout simplement annulées, sont houleuses, en raison du décalage entre le discours lénifiant des élus et ce que les habitants vivent au quotidien dans les quartiers.

Toulouse est la seule grande ville de France à n’organiser que quatre conseils municipaux par an. Le maire préfère faire connaître ses décisions à coups de communiqués de presse, faisant ainsi l’impasse d’un débat public. 

Le montant des subventions aux associations baissera de 25% d’ici 2020, étouffant ainsi à petit feu la vitalité du monde associatif toulousain. Les associations contribuent pourtant à créer du lien social, à dynamiser les quartiers, à offrir des perspectives à des enfants et à des jeunes qui en sont parfois privés.

La communication a remplacé la concertation. Alors que la droite toulousaine impose des économies budgétaires dans tous les secteurs, elle communique à grands frais, en confondant parfois communication et propagande. Elle va même jusqu’à faire distribuer des tracts municipaux par des militants politiques de son propre parti ! 

►► La communication remplace l’action municipale

Mensonge : 

Candidat Moudenc, site internet de campagne 2014 : « Nous soutiendrons la formidable vie associative »

A Toulouse, hors série, septembre 2016 : « L’équipe municipale a programmé une réduction (des subventions aux associations) de 25% d’ici 2020. »

Toulouse vit dans les bouchons et pour longtemps

Le « projet mobilité 2020-2030 » proposé par la droite remet en cause la plupart des projets de transports en commun (tramways, bus en site propre…) et révise à la baisse les objectifs. Pourtant le maillage de toute l’agglomération en transports en commun performants constitue l’urgence absolue. Il est renvoyé aux calendes grecques. 

Le seul projet existant, la 3ème ligne de métro, est sujet à caution. Malgré les déclarations, il ne verra pas le jour avant longtemps, son financement n’est pas bouclé et il ne résout pas les problèmes de circulation du sud-ouest toulousain. Il devrait endetter lourdement notre territoire : 4 milliards d’euros d’ici 2030 !

Comment notre métropole pourra-t-elle financer d’autres investissements ou anticiper les révolutions technologiques annoncées en matière de transports dans les 25 prochaines années ?

Contrairement à toutes les grandes agglomérations, la droite toulousaine organise le retour de la voiture en ville. Elle va jusqu’à construire un nouveau parking en plein centre-ville, à Marengo. 

Le maire de Toulouse a décidé de confier le monopole des parkings à un seul opérateur privé pour des durées de 20 à 35 ans. Il a préféré céder aux intérêts privés face à l’intérêt général, qui aurait été de mettre en place une véritable politique du stationnement. Conséquence immédiate : les prix des parkings ont augmenté. Encore un impôt déguisé !  

Quand au mythe de la seconde rocade, totalement incompatible avec les enjeux de développement durable, le maire de Toulouse a bien du mal à nous faire croire que le projet existe toujours…

►► La droite toulousaine se désintéresse de la qualité de l’air, enjeu majeur de santé publique

Mensonge : 

Candidat Moudenc, journal de campagne 2014 : « Nous créerons une troisième ligne de métro sans augmentation d’impôts, sans endettement supplémentaire. Elle coûtera 1,445 millions d’euros. »

Conférence de presse du maire de Toulouse, 25 juillet 2016 : « coût du métro estimé à 2,128 milliards d’euros, une dette de Tisséo de plus de 2,5 milliards d’euros à l’horizon 2025 »

Fin de la gratuité des transports 

pour les seniors et les demandeurs d’emploi

Le maire de Toulouse, malgré ses promesses, a décidé de supprimer la gratuité des transports en commun pour les plus de 65 ans au-delà de 800€ de revenus mensuels. Les transports sont pourtant essentiels à l’autonomie des personnes âgées.

La gratuité pour les demandeurs d’emploi est, elle aussi, supprimée pour ceux qui touchent plus de 720 € de revenus par mois. Environ 52 000 chômeurs sont concernés par cette mesure. 

Le tarif à 10€ par mois est supprimé pour les jeunes non étudiants. Le tarif jeunes étudiants est maintenu grâce à la très forte mobilisation des étudiants, très attachés à ce tarif mis en place par la gauche municipale.   

La hausse est générale pour l’ensemble des salariés, quel que soit leur revenu, y compris pour les travailleurs pauvres.

►► Augmenter les tarifs au nom de la justice sociale : il fallait l’oser, Jean-Luc Moudenc l’a fait !

Mensonge : 

Candidat Moudenc, journal de campagne 2014 : « Nous maintiendrons la gratuité des transports en commun pour les seniors »

Conseil syndical de Tisséo, 19  octobre 2016 : « à partir de juillet 2017, 10€ par mois pour les seniors dont les revenus sont compris entre 801 et 1140€, 15€ par mois au-delà de 1141€. »

La culture à l’abandon

Le projet de maison de l’image a été abandonné, ce qui aura coûté 3 millions d’euros de dédommagements aux contribuables toulousains. Il n’y a plus aucun grand projet culturel au Mirail. La place Abbal est abandonnée et laissée aux voitures. 

La cité de la danse ne verra pas le jour à la Grave, ni ailleurs. La dynamique très forte autour de la danse à Toulouse risque d’être stoppée net.

La plupart des grandes manifestations, qui faisaient rayonner Toulouse, ont réduit leur voilure. Le printemps de septembre ne se tient plus qu’une année sur deux, Rio Loco a perdu une soirée, mais a augmenté ses tarifs. 

Nombre de festivals, dont le Printemps du rire, peinent à boucler leur programmation, faute de moyens. 

Les subventions aux associations culturelles auront baissé de 25% d’ici la fin du mandat. Les acteurs culturels se sentent totalement abandonnés. 

L’espace culturel de la rue Croix Baragnon,lieu mythique fréquenté par les Toulousains depuis plus de 50 ans, va être vendu au plus offrant, sans projet de substitution. 

Alors que la droite toulousaine affirme miser sur le patrimoine pour candidater au label de l’Unesco, elle ne s’en donne pas les moyens. La rénovation du musée des Augustins, qui avait été étudiée, est passée aux oubliettes. 

►► Notre ville regorge de talents et d’acteurs culturels que beaucoup nous envient. L’absence d’ambition culturelle de la droite fragilise tout le secteur. 

Mensonge : 

Candidat Moudenc, journal de campagne 2014 : « Le site de la Grave sera transformé : il accueillera un hall d’exposition d’art plastique et la Cité de la Danse »

La Dépêche du Midi citant JL Moudenc, 24 septembre 2014 : « La Cité de la danse n’est plus d’actualité. »

Des projets d’urbanisme dénaturés ou revus à la baisse

Faute de vision pour notre métropole, Jean-Luc Moudenc réduit à de la cosmétique les grands projets lancés par Pierre Cohen, qui perdent de leur cohérence et de leur force. C’est le cas pour les projets conçus par l’urbaniste Joan Busquet autour du centre-ville, des bords de Garonne et de la gare Matabiau.

La densité soi-disant « modérée » prônée par le maire de Toulouse est à géométrie variable selon les quartiers. En effet, de nombreuses modifications du Plan local d’urbanisme autorisent de nouvelles constructions dans des lieux déjà fortement urbanisés. C’est le cas par exemple chemin de la Butte (à côté de Toulouse Montaudran Aérospace) ou à proximité de l’hôpital Larrey (quartier Pouvourville).

La ville se comporte comme un promoteur immobilier et non comme une puissance publique : vente du patrimoine au plus offrant sans véritable stratégie, déclassement de terrains à vocation économique en zones d’habitation, comme le terrain « Freescale » à Saint-Simon…

Le projet d’auditorium enterré sous la prison Saint-Michel est… déterré. Il devrait finalement voir le jour en surface, mais le terrain n’a pas encore été acheté à l’Etat, nul ne sait ce qu’il adviendra de l’architecture si particulière de la prison et les riverains n’ont pas été concertés.

►► Avec sa politique à courte vue faite de gesticulations, Jean-Luc Moudenc réussit le tour de force de faire reculer Toulouse tout en l’installant dans l’immobilisme. Un immobilisme qui empêche la ville de se préparer à son futur.

Mensonge :

Candidat Moudenc, journal de campagne 2014 : « Nous maintiendrons le caractère toulousain de l’urbanisme en favorisant l’habitat individuel (maxi 2 étages) dans les quartiers pavillonnaires. »

Document Tisséo-SMTC  pour le débat public autour de la 3ème ligne de métro, septembre 2016 : « Le corridor d’étude (de la 3ème ligne de métro, qui passe essentiellement dans des quartiers pavillonnaires) pourrait être en mesure d’accueillir jusqu’à 150 000 habitants supplémentaires » (soit 79 000 logements)

Un manque d’ambition économique

La cotisation foncière des entreprises a augmenté de 9%. Voilà qui ne risque pas de dynamiser l’activité économique locale !

Sur les grands pôles d’activité comme l’Oncopole ou Toulouse Montaudran Aérospace, le maire se contente de laisser faire, sans impulser aucune dynamique. Toulouse possède pourtant de réels talents, notamment dans les secteurs de la santé, de l’aéronautique et du spatial. 

Le dialogue est rompu avec les commerçants. La droite toulousaine décide d’abord, fait mine de concerter ensuite face à la fronde, pour revenir sur ses décisions dans un 3ème temps. Les exemples des kiosques des allées François Mitterrand, qui ont failli disparaître, ou du déménagement des marchands ambulants du parvis de Saint-Sernin sont éloquents. 

Le « plan terrasse », destiné à mieux partager l’espace public, ne satisfait ni les professionnels, ni les riverains. Dans ce domaine comme dans bien d’autres, les élus agissent au coup par coup, sans stratégie d’ensemble. 

Jean-Luc Moudenc a voté pour le reversement de 15 millions d’euros de dividendes aux actionnaires de l’aéroport. Ce versement marque véritablement la privatisation de l’aéroport, qui n’aura plus de marges de manœuvre pour les gros investissements à venir.

►► En matière économique, Toulouse vit sur ses acquis. Il y aurait pourtant tant d’actions à impulser ! 

Mensonges : 

Candidat Moudenc, journal de campagne 2014 : « Nous réviserons les niveaux de la cotisation foncière des entreprises (CFE), aujourd’hui parmi les plus hauts de France, pour redonner de l’attractivité économique à Toulouse. »

Conseil de métropole du 9 avril 2015 : hausse de la contribution foncière des entreprises de 9%

« Notre ville a besoin d’une vision d’avenir, de solidarité et de mouvement »

Au moment où les Français aspirent à de nouvelles manières de faire de la politique, à une plus franche conformité entre les paroles et les actes de leurs élus, les méthodes du maire de Toulouse nous renvoient à des comportements archaïques aujourd’hui dépassés. 

  • Il se dit rassembleur. Mais sa filiation est clairement de droite, dans la lignée de Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, puis François Fillon. 
  • Il veut être le maire de tous les Toulousains. Mais il ne cesse de les diviser. 
  • Il dit qu’il privilégie la concertation et le dialogue. Mais il prend des décisions unilatérales et autoritaires. 
  • Il promet à tour de bras. Mais il ne tient pas ses promesses. 

Après trois ans de droite municipale, les Toulousains se rendent compte que notre ville est au point mort.

Toulouse a besoin d’une vision d’avenir, de solidarité et de mouvement.

Elle a besoin d’une véritable ambition. 

  • Alors que la qualité de l’air ne cesse de se dégrader, les transports doivent être l’urgence absolue, couvrant l’ensemble de la métropole, se donnant les moyensd’être au rendez-vous des nouvelles technologies et des nouveaux usages. 
  • L’éducation mérite mieux que la seule construction de nouvelles écoles. Il est essentiel de relever les défis d’une politique éducative ambitieuse, qui permette l’égalité d’accès à l’école, à la cantine, aux activités périscolaires, à la culture et au sport.
  • La culture ne doit pas se limiter à quelques grands événements festifs médiatisés par les chaînes de télévision. Elle doit aider les acteurs culturels à la création et à la diffusion, favoriser les pratiques artistiques du plus grand nombre, s’inscrire dans tous les quartiers, pour tous les publics. 
  • La sécurité ne doit pas faire l’objet de démagogie. Elle doit être prise à bras le corps, par un travail de fond incluant répression, prévention et médiation, en concertation avec les services de l’Etat et les acteurs de terrain. 
  • En matière économique, notre métropole ne doit pas se contenter de vivre sur ses acquis. Ce qu’il manque à Toulouse, c’est une véritable ambition pour l’Oncopole et Toulouse Montaudran Aérospace, c’est une force d’impulsion pour le numérique et les nouvelles technologies, c’est un soutien ferme à l’économie sociale et solidaire. 
  • La solidarité doit remplacer l’entre-soi. Plus que jamais, il appartient à la puissance publique de corriger les inégalités, combattre les injustices, mener une politique de solidarité, de proximité, de soutien aux Toulousains, dont certains sont dans une grande précarité.