Qui peut douter aujourd’hui que la droite toulousaine a décidé de sacrifier la culture ?

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Il aura donc fallu que la nouvelle municipalité s’en prenne au projet de Cité de la Danse pour qu’une partie des acteurs culturels sortent de la torpeur estivale dans laquelle ils s’étaient oubliés.
Depuis plusieurs mois pourtant les élus de gauche, des représentants culturels alertent sur la grande marche arrière opérée par la droite toulousaine : l’abandon de la Maison de l’Image, le manque d’un soutien efficace à la Dynamo, les incertitudes sur le projet de La Machine, la remise en cause de l’installation de Mix’Art Myris sur le site de la Cartoucherie, le silence de la municipalité face à la réduction de voilure du Festival International d’Art de Toulouse (ex-Printemps de Septembre)  l’annonce d’une baisse des subventions , … .
Aujourd’hui une prise de conscience générale semble s’opérer. Et oui, la droite est de retour. Et elle n’est pas gentille.
La culture sacrifiée ? demande ce matin en titre la Dépêche du Midi. Qui peut aujourd’hui en douter ?
« On se croyait à l’abri » avoue naïvement dans la presse l’une des porte-paroles de la Cité de la Danse. Il est pourtant clair qu’aujourd’hui le nouveau maire UMP de Toulouse a décider de sacrifier la culture… . Et ce n’est pas l’ouverture gratuite des musées le week-end pour les seules collections permanentes qui masquera la réalité.